Procès de l’affaire Unigrains « Responsable mais pas coupable selon le parquet » (Confédération paysanne)
La confédération paysanne déplore que les pratiques reconnues par le Parquet comme critiquables, voire illégales, ne seraient pas pénalement répréhensibles.
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Dans un communiqué de presse du 16 octobre dernier, la Confédération a manifesté son mécontentement sur l’argumentation juridique de la défense lors du procès de l’affaire Unigrains et du financement de la Fnsea. Le syndicat attend avec impatience le verdict qui sera rendu le 5 décembre prochain.
« Tout au long du procès dans l’affaire Unigrains des anciens dirigeants de la société qui s’est tenu à Paris, les débats ont décrit une solidarité de chefs, à l’intérieur de la grande famille, une solidarité des puissants qui font l’aumône et qui implique un sentiment de soumission des bénéficiaires redevables, et leur incapacité à défendre les intérêts de ceux qu’ils représentent ».
« L’argumentation juridique de la défense repose, comme celle du Parquet, sur le fait que cet argent n’appartenait pas à Unigrains, mais à l’Etat et qu’ils avaient agi, braves soldats, sur ordre. Et d’appeler à la rescousse de nombreux ministres toujours prompts à souligner combien la Fnsea a vocation à représenter l’ensemble de l’Agriculture Française ».
Verdict de 5 décembre prochain
« Ainsi, les pratiques reconnues par le Parquet comme critiquables, voire illégales, ne seraient pas pénalement répréhensibles selon la défense ».
« Devant les mêmes arguments, un juge d’instruction avait eu une autre appréciation. Le dernier mot reviendra au tribunal ».
« Le verdict sera rendu le 5 décembre et pourrait annoncer la fin d’un mythe, celui de l’universalité du premier syndicat agricole français, rattrapé par les affaires ».
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