Colloque Fncivam-Wwf Michel Barnier : « Avec la Fncivam et les Ong, on pourra arriver à une position commune »
Selon Michel Barnier, présent pour introduire le colloque sur l’évolution de la Pac organisé par la Fncivam et Wwf, « il faut construire un modèle agricole durable, c’est une obligation ».
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Michel Barnier écoutant le discours d'introduction de Denis Gaboriau (© Terre-net Média) |
«C’est une première de venir à ce genre de manifestation. Je n’en ai pas l’habitude, j’espère créer de nouveaux liens », a-t-il assuré avant de commencer son discours. En fait, le ministre tient à reproduire la méthode qui lui avait déjà réussie lorsqu’il avait été ministre de l’environnement en 1994. Il avait alors en charge « le premier chantier de l’environnement » à savoir, l’aménagement du lit de la Loire. Sa méthode : écouter toutes les opinions et faire rencontrer les gens pour discuter ensemble et se comprendre. Lors des débats du Grenelle de l’environnement, il avait ainsi réuni au Ministère, autour d’une table, Nicolas Hulot et Jean Michel Lemétayer, président de la Fnsea.
Trouver une position commune
En regagnant sa voiture, Michel Barnier a précisé qu’il était « sans état d’âme avec ses convictions. La Fncivam, les organisations non gouvernementales… nous avons beaucoup de points communs, on pourra arriver à une position commune ». Ses propos vont dans le sens de ceux de Claude Dumont et de Denis Gaboriau, président de la Fncivam qu’ils ont tenus après avoir raccompagné le ministre (cf Débat pour une agriculture durable - Wwf, Fncivam : « Le ministre et nous avons dit la même chose »). « Il faut construire un modèle agricole durable, c’est une obligation », a déclaré Michel Barnier avant de partir.
Depuis que Michel Barnier est rue de Varenne, son action « s’est forgée autour de six convictions ». La première est que l’agriculture est une question de société et la deuxième, que les agriculteurs sont les premiers concernés par le changement climatique.
« La protection de l’environnement n’est pas un handicap à la croissance économique. Mais on ne peut pas faire bouger les lignes vers une agriculture durable sans les agriculteurs, ni en étant contre eux mais en étant avec eux. Il faut écouter tout le monde ». C’est pour cette raison que le ministre a rappelé « qu’il était essentiel l’an dernier de faire participer les responsables professionnels agricoles aux débats du Grenelle de l’environnement. Sinon, il aurait pu être réussi sans eux, sans prendre en compte vos points de vue ».
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