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Jeunes agriculteurs européens Pas de projet réussi sans lisibilité sur l’avenir

Les vocations d’agriculteurs naissent quand les prix sont élevés et rémunérateurs. Les nouveaux installés sont démunis face aux variations de prix telles que l’agriculture les connaît depuis 2007.

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William Villeneuve, président des JA et Giacomo Ballari,
président du Ceja (centre européen des jeunes agriculteurs)
(© F.H., Terre-net)
« Pas de projet d’installation viable sans lisibilité sur l’avenir, c'est-à-dire sans marchés encadrés, défend William Villeneuve, président des Jeunes agriculteurs, mardi 23 septembre lors du compte rendu de l’assemblée générale du conseil européen des jeunes agriculteurs (Ceja). « Les vocations naissent quand les prix sont élevés et rémunérateurs », ajoute-il.

Les nouveaux installés sont démunis face aux variations de prix telles que l’agriculture les subit depuis un an. Quant aux soutiens publics, il faut rendre leurs attributions plus flexibles en adaptant leurs montants en fonction de la conjoncture. « Maintenir en 2013 des aides calculées sur la base de 2001/2002 n’est pas raisonnable », défend le Ceja.

Des marchés encadrés

« La Pac de 2013 devra reprendre les fondamentaux qui sont d’abord d’assurer la souverainneté alimentaire et la préférence communautaire ». L’UE ne doit pas renoncer à la seule politique économique européenne qu’elle est parvenue à construire en réduisant entre autre son projet. Du reste, celui-ci n’est pas si important que veulent bien le laisser entendre certaines mauvaises langues. « Si l’ensemble des crédits consacrés au niveau européen à la Recherche étaient mutualisés, ils seraient quatre fois supérieurs à ceux actuellement alloués par Bruxelles à l’agriculture européenne, aime à rappeler notre ministre de l’agriculture », déclare WilliamVilleneuve !

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