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Anny Castaings, directrice de l’Aficar Personne n’est d’accord sur l’image du monde agricole à mettre en avant

Sa dissolution a été annoncée pour fin 2008 : l’Aficar* avait pour mission de faire la promotion du secteur agricole, de rétablir le lien entre le consommateur et son alimentation et d’assurer la cohérence des actions de communications de chacun des acteurs du secteur. Réaction de sa directrice Anny Castaings.

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Pour Anny Castaings, la dissolution de l’Aficar n’est pas une surprise. L’administration française a pris la position déjà annoncée en juillet dernier : si aucun accord de la profession n’est convenu pour le financement… l’Aficar sera dissoute en septembre. « Les membres du conseil d’administration n’ont pas mesuré, que le fait de ne pas être prêt entrainerait la dissolution de l’Aficar » affirme-t-elle.

« Trois années de perdues »

Pour en savoir plus :
(cliquez sur le titre qui vous intéresse)

Agriculture - Promotion du monde agricole : dissolution de l'Aficar faute de moyens financiers (12/09/2008).

Dissolution de l'Aficar : une confirmation du diagnostic du Sénat (17/09/2008).

Aucun effort n’a été réalisé pour construire une image commune de l’agriculture. « Ce qui est dommage c’est que personne n’a fait l’effort de se mutualiser » regrette la directrice. Et de rappeler : « Pour Philippe Vasseur les deux raisons de son échec à la présidence de l’Aficar s’expliquent par les questions d’égos qui gravitent autour des interprofessions, syndicats et filières agricoles, mais aussi parce qu’aucun d’entre eux n’est d’accord sur l’image du monde agricole qu’il faut diffuser. Il n’y a pas de discours commun et pas d’unité. »

Une occasion manquée pour valoriser les richesses de la France ? C’est en tout cas ce que se dit Anny Castaings. « L’Aficar aurait pu permettre de mutualiser cette image et de permettre aux filières de décliner le message. Ce qui compte dans la communication, c’est la continuité, il faut sans cesse répéter les choses. Aujourd’hui, ce sont trois années de perdues et l’on recommence, la profession recommence tout à zéro. »

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