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Jean-Louis Cosson (vétérinaire) Performances de reproduction : poursuivre les tentatives d’IA

Pour le vétérinaire Jean-Louis Cosson, il est judicieux de travailler les inséminations non fécondantes pour diminuer par deux le taux d’abandon après la première insémination artificielle chez les vaches laitières. Témoignage.

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Le taux d’abandon après la première IA  est un des critères préférés du docteur vétérinaire Jean-Louis Cosson lorsqu’il réalise du conseil de reproduction en élevage laitier (1). C‘est un des premiers critères qu‘il calcule et observe lors de sa première visite :

« J’ai découvert que 20 % des vaches qui ne sont gestantes après la première IA sont abandonnées (résultats du Contrôle laitier). Il n‘est absolument pas normal des vaches ne soient pas ré-inséminées. 10 % de ces abandons sont dus à l’infécondité mais les autres 10 % sont dus à autre chose où seule la gestion de la reproduction est en cause. »

« Beaucoup à gagner en travaillant là dessus »

« Je fais des détections de vide le plus tôt possible, je travaille fort à ré-inséminer les vaches vides en les détectant le plus tôt possible. Il me semble tout à fait raisonnable de viser un taux d’abandon de 10 % et de diviser par deux ces abandons. Suivre ce critère permet pourtant de débusquer des marges de progrès tout à fait intéressantes. Il y a beaucoup à gagner en travaillant là dessus. »

« Ce critère s’applique également auprès des génisses, où, là encore, il est tout à fait anormal que 9,5 % d’entre elles ne soient jamais ré inséminées après une première tentative. Ces abandons représentent une perte importante des gestations potentielles si de nouvelles IA étaient tentées. Quand on demande à l’éleveur les raisons de ce taux, il dit souvent qu’il n’a pas revu les femelles en chaleur et c’est justement cela qui n’est pas du tout normal. »

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