Lait Les éleveurs français de l'Ouest jugent la hausse des quotas trop forte
La hausse de 2% des quotas de production laitiers annoncée lundi par l'Union européenne est accueillie avec "circonspection" par les producteurs français de la FNSEA-Ouest qui auraient préféré une augmentation moins importante, a indiqué le syndicat.
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"Il aurait été plus judicieux d'augmenter de 1% cette année puis de 1% à nouveau l'an prochain, après avoir vérifié que la première hausse n'a pas entraîné de retournement à la baisse des prix", a expliqué à l'AFP Marcel Denieul, président de la section lait de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles de l'ouest (FRSEAO). La tendance générale des prix du lait est certes actuellement à la hausse "mais la demande n'est pas extensible. La demande asiatique est là mais pas à n'importe quel prix", poursuit l'éleveur. "Le prix de la poudre de lait par exemple a baissé récemment, on sait que c'est provisoire mais tout de même cela devrait inciter à la prudence", a ajouté M. Denieul.
La FRSEA-Ouest regroupe les producteurs de Bretagne, première région laitière de France, de la Basse-Normandie et des Pays de la Loire, soit la moitié de la production française de lait. A compter de la prochaine campagne laitière début avril, et pour un an, les quotas laitiers vont être relevés de 2%, ont décidé lundi les ministres européens de l'Agriculture réunis à Bruxelles. La France s'est abstenue.
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