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Artérite virale équine La réglementation sur le dépistage évolue

Les haras nationaux ont réuni le comité de pilotage de l’artérite virale équine le 11 février dernier pour préparer suivi sanitaire de la maladie à la veille du début de la saison de monte 2008. L’occasion de faire le point sur l’évolution de la réglementation concernant le dépistage.

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4.500 étalons devraient être dépistés
(© B.N., W.A)
« La période de monte peut favoriser la résurgence de l’artérite virale équine, qui peut se transmettre par les voies respiratoires et vénérienne » annoncent dans un communiqué les Haras nationaux qui restent vigilant à ce sujet. Ils ont réunit le 11 février dernier le comité de pilotage de l’artérite virale équine qui réunit tous les acteurs de la filière pour préparer la saison de reproduction 2008.

La nouvelle réglementation en matière de dépistage rend le dépistage des étalons en insémination artificielle systématique. En monte naturelle, le dépistage est imposé en 2008 par 24 associations de race. « En raison des évolutions de règlements, on estime qu’environ 4.500 étalons devraient être dépistés en 2008 sur 7000 exploités, alors que seulement 400 l’étaient jusqu’à présent » précisent les Haras.

Dépistage obligatoire pour 24 races

Les étalons nationaux dépistés séropositifs et qui se révèleront excréteurs seront bien sûr retirés de la monte. Les haras notent qu’«aucun symptôme de la maladie n’ayant été constaté depuis septembre 2007, les souches qui circulent actuellement ne paraissent donc pas pathogènes ».

Le Respe (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) se voit confier la responsabilité de la veille épidémiologique et devient donc une association indépendante. En attendant l’assemblée générale constitutive début avril, les haras continuent d’assurer la veille et l’activation du comité de suivi sanitaire.

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