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Festival de bœuf gras de Laguiole La race Aubrac une race d'hier et d’aujourd’hui

À la veille de son dixième anniversaire, le 9e festival de bœuf gras de Laguiole (12) a une nouvelle fois fait vibrer les voix aveyronnaises.

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Les 130 animaux proposés à la vente, sont l’image d’une vitrine, d’une passion pour cette race vénérée et respectée : l’Aubrac. Mise en avant par ses trois fleurons, le Bœuf fermier Aubrac label rouge, la fleur d’Aubrac et la production biologique de la race,  elle attire bon nombre d’acheteurs.

La popularité de la race n’est plus à faire a travers les régions. « On vient ici, tant pour le commerce, la particularité de la race, que  pour l’esprit de fête qui y règne. Nous sommes dans un village de  montagne où les traditions et la bonne humeur font partis de notre patrimoine », commente Didier Dijols, fier de son concours de bovins de haute valeur bouchère. Il est vrai qu’à côté de ses voisins  charolais qui se déroulent dans quelques jours les conformations  d’animaux sont différentes mais la race Aubrac est telle que les éleveurs ont su la présenter et la valoriser : une race rustique, adaptée aux conditions difficiles de la transhumance et de l’altitude. Labellisée, l’Aubrac est l’image même des traditions d’élevage, le respect d’une alimentation de foin et d’herbe (jamais de maïs).

Nul besoin d’un nombre important d’animaux pour faire monter les cours

Les deux grands prix de championnats sont cédés aux enchères, ce qui  attire les acheteurs prêts à voler la mise au voisin. La femelle génisse fleur d’Aubrac ainsi que le mâle Bœuf Fermier Aubrac sont mis entre les  mains de la société Bigard de Castres qui s’est battue pour pouvoir  fournir ses clients. La femelle appartenant à Mr Bezombes de  Montpeyroux, est mise à prix à la pièce et pour décrocher le tarif de 4600 euros, alors que le mâle de Mr Alazard de Prades est vendu au kilo carcasse et atteint rapidement et facilement les 12,50 euros.
Pour les 128 autres bovins, les discussions sont lancées dans les allées et les chuchotements vont bon train, « Combien tu la vends ta bête, t’en veux combien, il t’en propose quoi ?», curieux et intéressés sont à l'affût du moindre clap de main. La race Aubrac prend l’allure d’une  star lorsqu’une transaction réalisée par l’intermédiaire d’Hubert Cordon de la société S.V.A Jean Rozé, met en avant une génisse destinée à une boucherie cannoise dont le boucher en redemande tous les ans.

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