Login

Filières viandes italiennes et françaises « Les deux prochaines victimes de la Fco » selon Coop de France

« La décision italienne, d’un gel des importations françaises dès le 4 mars, aura des conséquences économiques graves des deux côtés des Alpes qu’aucun des gouvernements ne semble avoir pris en considération à sa juste valeur », estime Coop de France Bétail et Viande dans un communiqué. 100 à 150 000 animaux resteront sur le territoire français avec des conséquences économiques des deux côtés de la frontière.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« En Italie, un tiers de la viande consommée provient de broutards français engraissés sur place », indique Coop de France bétail et Viande. La conséquence : « Après le 4 mars, les filières de l’abattage et de la distribution n’auront plus de vision claire sur leurs fournitures futures. La réactivité de la grande distribution créera de nouveaux circuits d’approvisionnement définitivement défavorables aux engraisseurs et aux abatteurs italiens. »
Côté français, il va falloir trouver rapidement une solution pour les 100 à 150 000 animaux qui resteront sur le territoire. « Le contrecoup de cette situation ponctuelle de surplus pourrait se traduire par un appauvrissement de la capacité de production future », estime Coop de France.

Selon Coop de France, si aucune solution n’est trouvée rapidement, il n’y aura que des perdants et « seule l’importation en provenance des pays tiers s’en sortira renforcée ».
Et d’insister auprès des autorités italienne et française pour qu’elles agissent, dans un esprit européen, dans l’intérêt des éleveurs et des industriels des deux pays.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement