Fièvre catarrhale ovine Etude juridique pour que les éleveurs puissent vacciner (Barnier)

"Je dois regarder juridiquement" la possibilité que les agriculteurs, qui vaccinent eux-mêmes dans un certain nombre de cas, puissent le faire dans ce type de maladie, a déclaré M. Barnier lors d'une conférence de presse consacrée au salon international de l'agricultue (Sia) de Paris.

20 millions de vaccins

Quelques rappels : Non transmissible à l'homme, le virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est véhiculé par les culicoïdes, une espèce de moucheron. Selon les scientifiques, la FCO n'a aucune répercussion sur la qualité sanitaire de la viande. Au 22 janvier, la France comptait, selon le ministère, 15.622 cas de FCO dans une soixantaine de départements contre 7.214 cas le 15 novembre 2007 et 5.916 le 26 octobre 2007.

"La FCO est un vrai problème, le plus grave problème de santé animale depuis plusieurs années", a reconnu M. Barnier. Mais la FCO "ne perturbera pas la venue d'animaux au salon de l'agriculture" (23 février-2 mars) a assuré le ministre de l'Agriculture alors qu'en 2006 l'interdiction des volailles, pour cause de grippe aviaire, avait entraîné une forte baisse du nombre de visiteurs. M. Barnier a ajouté qu'il avait reçu lundi la confirmation que Bruxelles financerait "partiellement mais de façon substantielle" les 20 millions de vaccins contre la FCO qui devraient être disponibles au "début du printemps" pour la France. Mais la FNSEA et la Confédération Paysanne juge exhorbitant le coût - estimé à 110 millions d'euros - d'intervention des vétérinaires, réclamant qu'ils puissent effectuer les vaccinations eux-mêmes, ce qui, de plus, accélérerait le processus.

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