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Placements à long terme Imbattable, l’assurance-vie

L’assurance-vie reste le meilleur placement pour l’épargne à long terme, avec des solutions pour chacun.

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Large gamme de contrats, fiscalité allégée, disponibilité des fonds, abattements en cas de transmission… L’assurance-vie cumule les points forts. Il existe deux types de contrats : les contrats en euros et les multi-supports qui comportent à la fois un fonds en euros et des unités de compte (actions). En fonction de son âge et de sa stratégie d’épargne il est possible de viser une grande sécurité avec les fonds en euros ou au contraire de rechercher un maximum de performance avec les fonds en unité de compte. Si le niveau de rendement des premiers est de l’ordre de 4,5 % par an mais avec un capital garanti, celui des seconds est très aléatoire et peut être négatif. Selon l’exposition au risque, il est nécessaire d’inscrire le placement dans la durée. Il est possible de gérer librement son épargne, de panacher ses placements et de procéder à des arbitrages. Cependant, pour simplifier la compréhension et la gestion des supports, il est souvent proposé au souscripteur de se positionner sur un profil de gestion (sécurité, équilibre, dynamique). Par ailleurs, contrairement au Pea (Plan d’épargne en actions), on peut souscrire plusieurs contrats d’assurance-vie auprès du même ou de plusieurs intermédiaires financiers.

Le taux de prélèvement fiscal de l’assurance-vie
Durée du contrat ( cas général)
Taux de prélèvement
Inférieur à 4 ans
35%
Entre 4 et 8 ans
15%
Au-delà de 8 ans
7.5% *
 * avec abattement 4600 € pour un célibataire ou 9200€ pour un couple, ces taux sont majorés des prélèvements sociaux de 11%

Droits de succession et assurance-vie

Contrat ouvert avant le 20 /11/1991
Contrat ouvert après le 20 /11/1991
Versements effectués
Versements effectués
age
Avant le 13 /10/98
Après le 13/10/98
age
Avant le 13 /10/98
Après le 13/10/98
Dans tous les cas
Exonération totale
Exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire et prélèvement de 20 % au-delà
Avant 70 ans
Exonération
Exonération jusqu’à 152500€ par bénéficiaire
puis 20%
Après 70 ans
Exonération pour 30500€ et droits de succession ensuite ( sauf sur les gains qui ne sont pas taxés )

Abattement fiscal

Les produits financiers des contrats conclus avant le 1er janvier 1983 sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu (sauf Csg, Crds). Pour les contrats conclus après cette date, en cas de retrait, les intérêts sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu après abattement (voir tableau). Il est recommandé d’en ouvrir un même en y mettant qu’une somme symbolique. Il s’agit de prendre date pour viser la durée de détention de 8 ans.
En cas de retrait, il est judicieux de limiter le retrait pour optimiser l’abattement annuel de 4.600 ou 9.200 €. Le souscripteur peut opter pour le prélèvement libératoire forfaitaire qui est fonction de la date du contrat (c’est le jour du premier versement qui est retenu). Indépendamment de la date de souscription du contrat, les produits sont exonérés si le capital est converti en rente viagère (mais celle-ci sera soumise à l’IR et aux prélèvements sociaux sur une fraction de son montant) et si le contrat est rompu suite au licenciement du souscripteur, de sa mise en retraite anticipée, ou en cas d’invalidité.

0 à 5 % de frais d’entrée

Côté succession, là non plus l’assurance-vie n’a pas d’égal, notamment pour transmettre un capital à un tiers (non parent, concubin). Outre l’abattement de 152.500 € (voir tableau), le surplus ne sera taxé qu’à 20 % au lieu de 60 % selon le droit commun. De plus, pour un couple, il est fortement recommandé d’ouvrir un contrat au nom de chaque conjoint afin de profiter à plein des abattements à l’ouverture de la seconde succession.
Dans le domaine de la succession, l’assurance-vie est particulièrement intéressante dès lors que le patrimoine taxable n'est pas couvert par les abattements classiques (50.000 € par enfant et 76 .00 € au conjoint). Pour un patrimoine inférieur il conviendra de bien mesurer les performances nettes financières en prenant soin de décompter les divers frais payés (souscriptions, arbitrages, frais de gestion…).  Selon les organismes d’assurances, les frais de souscription vont de 0 à 5 % et les frais de gestion de 0,5 % à plus de 1 % par an en fonction des supports choisis et avant négociation.

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