Aliments composés Vers un seuil de conformité pour les traces d’Ogm ?
Alors que dans leur dernière note de conjoncture aliment, le Snia (Syndicat national des industriels de la nutrition animale) et Coop de France nutrition animale annoncent sur les neufs premiers mois de l’année, une progression générale de la production d’aliments composés, des disparités importantes sont remarquées. De plus, notent ces spécialistes, « dans un marché très tendu des matières premières pour l’alimentation animale, la question des Ogm vient entraver un peu plus la fluidité des échanges internationaux ».
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« Sur les neufs premiers mois de l’année, on observe une progression générale de 2.9% », rapportent le Snia et Coop de France. Un chiffre qui masuqe d'importantes disparités. Ainsi, la production d’aliment bovin progresse nettement (+ 8%) grâce en particulier à une augmentation de la production d’aliment vache laitière. La stabilité est de mise en production d’aliment porc tandis que l’aliment volaille subit une baisse, en particulier en ce qui concerne l’aliment dinde.
Marché très tendu des matières premières pour l’alimentation animale
Dans un marché très tendu des matières premières pour l’alimentation animale, l'acceptation traces Ogm reste au coeur des préoccupations. « Plusieurs pays exportateurs, tels les Usa, le Brésil ou l’Argentine, cultivent déjà ou vont cultiver des variétés de maïs ou de soja Ogm qui peuvent limiter considérablement les importations européennes de grains entiers ou de coproduits », soulignent le Snia et Coop de France qui rapportent que « La direction générale de l’agriculture à Bruxelles a réalisé un rapport concluant que cette limitation de l’approvisionnement de l’UE en matières premières pour l’alimentation animale entraînerait rapidement une diminution des productions animales européennes, notamment porcines et avicoles ». Pourtant, alors que certaines variétés ont fait l’objet à ce jour d’un avis favorable de l’Efsa, elles ne sont pas encore formellement autorisées par les instances de l’Union européenne. Les choses pourraient évoluer notent le Snia et Coop de France qui estiment qu’à l’occasion du « Conseil agricole du 26 novembre prochain, la Commission pourrait décider de mettre en place un seuil de conformité pour les traces d’Ogm ayant reçu un avis favorable des scientifiques »
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