Login

Météo à long terme Prévisions à trois mois en Europe et dans le monde

Ces prévisions météo à long terme sont un panaché de plus d’une dizaine de modèles* synthétisés par Luc Lorin, agriculteur à Digny (28). Elles ont pour but d’aider les agriculteurs à prévoir les risques d’excès ou de déficit pluvio-thermique, afin de moduler plus ou moins les orientations de l’exploitation comme l’assolement, les commandes de phytos, ou l’arrosage.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Prévisions météo long terme arrêtées au 8 septembre 2007

Sommaire (cliquez sur le titre qui vous intéresse) :
Prévisions à 3 mois (France) : septembre, octobre, novembre / Une tendance pour les mois à venir : décembre, janvier, février et mars / Grande tendance pour l'Europe / Tendance pour l'Australie pour les deux semaines à venir

Synthèse statistique de mes prévisions à long terme

Je fais le point comme chaque mois afin de vous montrer la pertinence de mes prévisions. Afin d’établir ces statistiques de prévisions, j’ai comparé les tendances prévisionnelles que je donne et le temps réel aux différentes échéances. Ainsi, on peut lire sur les tableaux ci-dessous que les tendances de prévisions à 15 jours que je réalise, sont fiables à près de 80 %, que ce soit pour les températures ou la pluviométrie sur l’ensemble de la France. A deux mois, les prévisions manquent de précision puisqu’elles ont une fiabilité autour de 60 %. Cela remonte sur le plus long terme autour de 80%. En général, il ne faut pas attendre des valeurs de plus de 60 à 70 % au-delà de 1 mois.

                                               Fiabilité de mes prévisions pour la pluviométrie

Prévisions
15 jours
1 mois
2 mois
3 mois
4 mois
Fiabilité
82.8 %
79.3 %
62.5 %
86.0 %
82.5 %
Fiabilité de mes prévisions pour les températures

Prévisions
15 jours
1 mois
2 mois
3 mois
4 mois
Fiabilité
86.1 %
75.0 %
67.5 %
78.0 %
70.0 %

En ce qui concerne les températures pour le mois de septembre, il ne se dégage pas de zone en excès ou en déficit thermique au niveau de la France. Elles devraient quand même être légèrement en dessous de la normale.

La pluviométrie devrait rester en dessous de la normale sur le nord du pays. Au sud et à l’est de la France, la pluie devrait se faire beaucoup plus rare.

Pour les mois d’octobre et de novembre, les modèles se contredisent. J’ai donc établi des cartes moyennes entre les différents modèles, orientant mes choix un peu plus en direction du modèle américain qui semble un peu plus juste pour les prévisions européennes pour le moment. Il sera donc important de prendre les prévisions de ces deux mois avec des précautions.

Pour le mois d’octobre, les prévisions sont à l’inverse du mois dernier en terme de pluviométrie. Une zone avec une pluviométrie supérieure à la normale se dessine sur l’ouest de la France et également sur une grande partie du bassin parisien. Le reste de la France devrait rester dans la normale, excepté le pourtour méditerranéen et l’extrême Est.

En ce qui concerne les températures, elles devraient être inférieures aux normales sur l’ensemble du pays avec des valeurs plus normales à l’ouest de la France.

Le mois de novembre ne devrait pas trop se faire remarquer puisqu’il devrait rester dans la normale. Seul le Nord-Ouest semblerait être un peu plus humide que le reste du pays, sans pour autant dépasser des valeurs extrêmes. Le Sud-Est et le Nord-Est ne devraient pas être particulièrement arrosés.

Pour le mois de décembre, une tendance avec des températures supérieures à la normale se dégage pour le nord de la France avec un excès de pluviométrie. Le reste du pays devrait rester dans la normale.

Le mois de janvier devrait ressembler au mois de décembre avec de la douceur et de l’humidité au nord et une météo normale au sud.

Les mois de Février et Mars devraient être également plus doux que la normale. Si je fais un peu plus confiance au modèle américain, pour ces 2 mois la tendance serait à l’humidité et à la douceur.

La partie centrale de l’Europe semble rester dans la sécheresse encore plusieurs mois. La situation devrait revenir à la normale sur ces régions à partir du mois de novembre. Il y a de grands risques que les semis qui se réalisent entre fin septembre et début octobre dans ces régions soient légèrement handicapés dès le départ. Le nord de l’Europe pourrait être arrosé plus que la normale surtout dans les mois de septembre et d’octobre.

La production de blé au niveau de l’hémisphère nord est pratiquement établie maintenant. Les yeux se tournent à présent vers l’hémisphère sud et en particulier vers l’Australie.

Les semis en Australie commencent au début de la saison des pluies (seasonbreak). Généralement, les agriculteurs sèment dès la première pluie d’automne. Cela explique les laps de temps relativement importants entre le début et la fin des semis. Cette période peut s’étaler sur deux mois. La date des moissons est en conséquence très variée également.

Les zones productrices sont : la Nouvelle Galles du Sud, Victoria, l’Australie occidentale et méridionale.

La sécheresse commence à se faire sentir sur ce continent et les conséquences ne sont pas pour le moment irréversibles mais pourraient l’être si cela continue plusieurs semaines. A ce jour, les prévisions de production sont à 21 millions de tonnes contre 22.5 au 26 juin.

Pluviométrie du 2 au 17 septembre

La sécheresse devrait continuer sur une grange partie du continent. Seul l’extrême sud devrait voir la pluie mais sur la majorité des zones de production, la sécheresse devrait persister au moins jusqu’à la mi-septembre.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement