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Festival de la viande d’Evron Un concours de prestige

Une 42ème bougie pour le Festival de la viande d’Evron (53), un succès de plus qui le classe au 1er rang des grands concours de race à viande de haute valeur bouchère adhérent à la Fncab (fédération Nationale des Concours d’Animaux de Boucherie).

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Un concours de cette envergure a forcément des exigences. Les emboucheurs et éleveurs de la Mayenne et des départements limitrophes (72, 49) se doivent de présenter des animaux d’une conformation E et U, une sélection qui ne permet pas a tous de se déplacer mais ceux qui
font le déplacement, sont sur de remporter un prix, une récompense non négligeable et qui souvent donne envie de revenir.


La grande Championne Rouge des Prés vendue à Socopa (© Acti-Ouest)

Cette année, le festival a attiré bon nombre d’acheteurs venus des quatre coins de la France, de Paris à Béziers la viande bovine de haute valeur bouchère va remplir les étals des boucheries. Pour répondre à la demande de chacun, 600 animaux étaient présents des races, Rouge des Près, Charolaise, Blanc-bleue et Blonde d’Aquitaine.
La sélection est rude et les juges n’ont pas la tâche facile, il faut sélectionner les meilleures dans les femelles et les mâles par race. Il y a toujours des animaux qui sortent du lot et cette année n’échappe pas à la règle : les deux grands champions se font remarquer dès leur arrivée. M. Chapeau propriétaire de la femelle Rouge des Près, grande championne du concours n’est pas surpris « J’ai fait mon premier festival j’avais dix ans et j’étais avec mes parents, aujourd’hui je remporte le grand prix de championnat c’est tout ce dont on peut rêver lorsque l’on vient ici mais je le savais que j’irais sur le podium ».

Tous les animaux ont trouvé preneur

Ce concours attire de plus en plus d’acheteurs tant du côté de la boucherie traditionnelle que du côté de la grande distribution. Tout le monde est présent (Sva, Aim, Lvm, Socopa, Sevil, Bigard, Privileg...), la bataille n’est pas toujours gagnée d’avance. La grande championne fait des émeutes, deux grandes enseignes se l’arrachent « C’est un grand coup, qui fait grimper les ventes et qui donne une bonne image de marque à l’enseigne » assure Philippe Thibault acheteur régional grand Ouest du groupe Carrefour qui confie ses achats à l’abattoir Aim. Une dispute qui ne se conclura pas pour ce dernier car M. Chapeau la cède à son acheteur habituel Socopa. Mais de son côté, Aim avec le groupe Carrefour remplit ses bons de commande : 105 animaux achetés de quoi promouvoir la viande bovine sur les étals des boucheries parisiennes car 15 d’entre eux partiront pour approvisionner environ 35 de ces enseignes, un phénomène qui plaît beaucoup dans cette région.
La tradition bouchère reprend le dessus, est-ce un phénomène de mode ?  En attendant cela fait du bien à la filière bovine qui se donne une autre image de marque.

 

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