Fièvre aphteuse Grande-Bretagne : « L'évolution est favorable » (Bruxelles)
L'évolution de la situation en Grande-Bretagne, où deux exploitations ont été touchées par la fièvre aphteuse, est « favorable », a commenté mardi la Commission européenne, à deux jours d'une réunion des experts vétérinaires des 27 qui pourraient limiter l'embargo.
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« Nous regarderons si nous pouvons réduire la zone à haut risque », qui couvre actuellement toute la Grande-Bretagne et interdit toutes les exportations de bétail vivant et de produits animaux vers le reste de l'UE, a indiqué le porte-parole de la Commission chargé de la santé, Philip Tod. « L'évolution (de la situation sanitaire) est favorable », a commenté M. Tod. La Commission européenne fera « une recommandation » qui sera seulement finalisée au cours de la rencontre des experts des 27, jeudi matin à Bruxelles, a-t-il ajouté.
Apparue début août, la fièvre aphteuse n'a été confirmée que dans deux exploitations. (© Photo Web-agri) |
« Régionaliser » l'embargo total
La Grande-Bretagne va demander jeudi aux 27 de limiter l'embargo d'exportation de son bétail vivant et de ses produits animaux à une zone plus restreinte, autour des fermes anglaises contaminées par la fièvre aphteuse, avaient indiqué lundi à l'AFP des sources diplomatiques. Londres espère que les experts vétérinaires de l'UE seront d'accord pour « régionaliser » l'embargo total, restreignant ainsi la zone à « haut risque » qui interdit toute exportation.
Pour en savoir plus : • Retrouvez l'ensemble des informations sur la crise de fièvre aphteuse britannique 2007 sur « Fièvre aphteuse : retour sur un mois de crise en Angleterre » (sur Web-agri.fr) en cliquant ICI. • |
Dans le même temps, la Grande-Bretagne proposera de classer le reste du pays en zone à « bas risque », ce qui autoriserait les exportations de produits animaux, comme la viande et le lait, mais exclurait toujours la vente de bétail vivant dans le reste de l'UE, selon les mêmes sources.
Apparue début août, la fièvre aphteuse n'a été confirmée que dans deux exploitations situées près du village de Normandy, dans le Surrey (sud-est de l'Angleterre). Une zone de contrôle de trois kilomètres et un périmètre de surveillance de dix kilomètres ont été mis en place autour de ces sites et sont toujours en vigueur. Au cours d'une première réunion le 8 août, les experts des 27 avaient décidé de maintenir l'interdiction d'exportation pour toute la Grande-Bretagne jusqu'au 25 août, en se donnant rendez-vous le 23 août pour réévaluer la situation.
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