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Fièvre aphteuse Un cas suspect à l'extérieur du périmètre de sécurité fait craindre une extension de l'épidémie au Royaume-Uni

Les autorités britanniques ont annoncé vendredi qu'elles enquêtaient sur un possible nouveau cas de fièvre aphteuse, mais cette fois-ci à l'extérieur du périmètre de sécurité de 10 km établi initialement, faisant craindre une propagation de cette maladie très contagieuse.

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Alors que des analyses sont toujours en cours sur les prélèvements effectués dans le troisième élevage abattu mercredi, par principe de précaution, afin de valider la suspicion de fièvre aphteuse, les autorités sanitaires britannique ont annoncé ce possible nouveau cas à l'extérieur du périmètre de sécurité de 10 km établi initialement.

Debby Reynolds, la responsable des services vétérinaires britanniques, a indiqué que les analyses n'avaient pas encore été réalisées et a souligné qu'il n'existait que de "légers signes cliniques d'infection". Une nouvelle zone de protection contre la maladie a été mise en place.

576 têtes abattues

Au total, 576 têtes de bétail ont été abattues depuis l'apparition de la maladie, pour l'instant limitée au Surrey, un comté situé au sud-ouest de Londres.

Les enquêteurs tentent toujours d'identifier la source de la contamination. Les soupçons se concentrent sur le site de recherche de Pirbright, situé à huit kilomètres des endroits où la présence de la fièvre aphteuse a été confirmée dans le bétail. Il abrite l'Institut de santé animale, un organisme gouvernemental, et un laboratoire vétérinaire appartenant à Merck et à la société française Sanofi-Aventis. Les deux laboratoires disent respecter les normes de biosécurité les plus strictes.

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