Contrôle de dépose automatique des faisceaux trayeurs 85 % des postes de traite sont satisfaisants
L’analyse des premiers résultats de contrôle de dépose automatique des faisceaux trayeurs met en évidence que la majorité des postes de traite sont satisfaisants. Mais « seulement 46 % se trouvent dans des installations sans aucune anomalie », soulignent Olivier Sauvée de l’Institut de l’élevage et Victor Gaudin de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique.
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Contrôle de dépose automatique, une demande des éleveurs Lors du contrôle Optitraite, deux parties n’étaient pas contrôlées, la dépose automatique et le compteur à lait. Pour répondre à la demande des éleveurs laitiers, l’Institut de l’élevage en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique et le soutien du Cofit ont mis au point cette méthode de contrôle des dispositifs de dépose automatique.
Une fiche d’identification de l’installation avec résultats du contrôle, bilan et conseils d’intervention est désormais possible. Trois critères sont mesurés, qui caractérisent le fonctionnement et se distinguent en fonction de l’installation. La temporisation initiale : c'est la durée en début de traite pendant laquelle le système de dépose est inactif pour permettre au trayeur de brancher les faisceaux trayeurs et éviter les déposes intempestives avant le début de l'écoulement du lait. La durée du cycle qui inclue le niveau de débit et la temporisation finale. Et le vide résiduel dans le faisceau trayeur au moment du retrait: Il permet d’évaluer le compromis entre « l’arrachage » et la chute du faisceau. |
Le contrôle se base sur la cinétique de traite (© Institut de l'élevage et Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique) |
Les temporisations initiales varient de 90 à 180 secondes. 3503 postes sur 3578 sont conformes aux valeurs spécifiées par les constructeurs, rapporte Olivier Sauvée. Sur 67 postes, des écarts de plus de 10 secondes ont été mesurés « ce qui n’a pas d’incidence sur la qualité de la traite. Il s’agit surtout d’installations sur lesquelles on a rajouté des postes avec des réglages un peu différents ». Par contre pour 8 postes, la temporisation était inférieure à 60 s, « ce qui peut poser problème. La durée est parfois insuffisante pour permettre le branchement du faisceau trayeur ». Une non conformité identifiée comme correspondant à des erreurs de carte, chèvre au lieu de bovin.
9% en anomalie
La simulation de fin de traite montre que « la grande majorité des systèmes dépose à des durées comprises entre 100 et 180 s, ce qui correspond à des débits de 400g / mn et zéro. Ce sont des débits conformes aux recommandations en usage dans ce domaine et aux spécifications des constructeurs ». 80% des postes de traite répondent à ces spécifications.
Pour de nombreuses anomalies des corrections ont pu être proposées, note Olivier Sauvée de l'Institut de l'élevage (© Web-agri) |
Le jugement de l’installation dans sa globalité permet d’affirmer que 85% des postes de traite sont satisfaisants. « Mais seulement 46% se trouvent dans des installations sans aucune anomalie et 5% des postes avec des durées trop précoces ou trop tardives ».
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