Bovins Vers une reprise de la production en 2007
Au regard de l’enquête sur le cheptel bovin réalisée par le Scees et la base de données nationale d’identification bovine (Bdni), « l’effectif global des bovins en novembre 2006 reste stable par rapport à 2005 », avec 18,9 millions de têtes. Pour 2007, le service des statistiques attend une reprise de la production.
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Si le troupeau bovin français est quasiment stable en 2006 par rapport à 2005, le Scees et la Bdni mettent en évidence une certaine diversité. Ainsi, si le nombre de vaches ne se replie que de 0,6 %, les évolutions sont notoirement différentes pour les vaches laitières où allaitantes. « Le troupeau de vaches laitières subit une forte baisse (- 2,5 %), poursuivant, et même accélérant, sa tendance de diminution. De même, les effectifs de génisses laitières reculent fortement », explique dans sa note de conjoncture Agreste qui y voit « l’effet du découplage de l’aide directe laitière, entré en vigueur en 2006 ». Celle-ci permettant en effet de percevoir les aides en cessant la production de lait.
Au contraire, les effectifs de vaches allaitantes progressent avec + 1,2%, marquant selon Agreste, « un certain report de la production laitière vers la production allaitante ».
Avec « la redistribution des quotas laitiers libérés en 2006, la production laitière pourrait reprendre en 2007 et donc freiner les abattages de réforme », analyse Agreste. (© Web-agri) |
+ 2% en 2007
En 2007, la Pib (production indigène brute) bovine progresserait de 2 %, estiment le Scees et la Bdni, « avec une hausse plus élevée pour les gros bovins que pour les veaux ». Ils jugent également que la production de vaches devrait se maintenir au niveau de 2006 voire progresser légèrement. Une hausse de la production est aussi attendue en génisses tout comme pour les mâles. « Compte tenu de la reprise des effectifs de mâles observée en 2006, la production devrait progresser en 2007 », souligne Agreste. « Cette progression porterait à la fois sur les taurillons et les boeufs, ces derniers venant compenser sur le marché intérieur les réformes limitées de vaches ».
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