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Plan breton anti-nitrates « On veut déménager l’agriculture bretonne ! » affirme J.-M. Lemétayer

Deux heures trente de réunion le 23 février entre les syndicalistes agricoles bretons et le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture n’auront pas réussi à rassurer les Bretons : le plan de résorption des nitrates imposé au nom de l’Union européenne est ressenti comme un diktat de Bruxelles aux conséquences néfastes.

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« L’État nous impose un plan de déménagement de l’agriculture bretonne ! » lance Jean-Michel Lemétayer, président de la Fnsea qui était de la rencontre. Mesure particulièrement visée, le plafond de 140 kg d’azote par hectare imposé dans 9 bassins versants de la région. Une décision « qui risque de pousser des centaines d’éleveurs à l’abandon » insiste J.-M. Lemétayer. Les agriculteurs demandent notamment plus de temps pour continuer les progrès indéniables réalisés depuis plusieurs années mais que Bruxelles juge insuffisants. Réponse : la semaine prochaine lorsque le gouvernement rendra sa copie à Bruxelles sur le dispositif précis qu’il entend appliquer en Bretagne. « La réunion a été utile » dit-on en tout cas au ministère de l’agriculture où on affirme « travailler pour aboutir à une solution plus acceptable pour l’agriculture bretonne ».

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