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Contentieux « Nitrates » Des mesures incohérentes sur le plan technique selon la fédération des coopératives agricoles et agroalimentaires du Finistère

« Dans le cadre du contentieux européen sur la directive eaux brutes, l’Etat français s’apprête à proposer à Bruxelles un nouveau programme de mesures environnementales, sans précédent, qui anéantit toute perspective durable pour les agriculteurs situés dans les bassins versants de l’Horn et de l’Aber Wrac’h, dans le Finistère », commente la fédération des coopératives agricoles et agroalimentaires du Finistère.

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La Fédération des coopératives agricoles et agroalimentaires du Finistère juge les décisions annoncées « inacceptables sur le plan économique, indignes sur le plan social et totalement incohérentes sur le plan technique », eu égard à l’objectif poursuivi et aux améliorations et résultats déjà obtenus depuis 10 ans sur ces deux bassins versants.


« Dans le cadre du contentieux européen sur la directive eaux brutes, l’Etat français s’apprête à proposer à Bruxelles un nouveau programme de mesures environnementales, sans précédent, qui anéantit toute perspective durable pour les agriculteurs situés dans les bassins versants de l’Horn et de l’Aber Wrac’h, dans le Finistère », commente la fédération des coopératives agricoles et agroalimentaires du Finistère. (© Web-agri)

Vers le « déclin de toute une dynamique territoriale »

Pour la fédération départementale, « la limitation draconienne de la fertilisation à 140 unités d’azote total à l’hectare et imposée sur des seules bases administratives, juridiques et bruxelloises et indépendamment des réalités agronomiques et des résultats observés, ne peut, en termes de conséquences que conduire :
- au plan économique et social, à une récession et à un déclin de toute une dynamique territoriale et des 2.000 emplois liés aux 300 entreprises agricoles menacées sur les 2 territoires,
- au plan technique agricole, à concentrer et à intensifier les exploitations, notamment laitières, dans l’impossibilité de produire sur de telles bases de fertilisation, les besoins alimentaires nécessaires à leurs élevages,
- au plan environnemental, à casser l’engagement financier, humain et la modification profonde des pratiques de toute une profession depuis plus de 10 ans et reconnues aujourd’hui efficaces au travers des indicateurs de résultats et dont l’action ne demande qu’à être conduite à son terme pour bénéficier du retour environnemental sur l’investissement réalisé. »

Rappel des Mesures renforcées sur 9 bassins versants bretons dans le cadre du contentieux européen « Nitrates » , en cliquant ICI

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