Grippe aviaire « Probable » cas de H5N1 en Hongrie
Le cas de grippe aviaire découvert dans un élevage d'oies en Hongrie est "probablement" un cas de virus H5N1, a indiqué vendredi la Commission européenne.
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"Le virus H5N1 est probablement responsable", a indiqué Philip Tod, porte-parole du commissaire à la Santé Markos Kyprianou, précisant que des échantillons avaient été envoyés au laboratoire de référence de l'UE à Weybridge (Grande-Bretagne) pour le "confirmer". "Tous les tests menés par les autorités hongroises jusqu'ici indiquent qu'il s'agit du virus hautement pathogène H5N1", a précisé la Commission. Si les tests de Weybridge le confirment, il s'agirait du premier cas de H5N1 dans l'Union européenne depuis le mois d'août dernier.
L'origine du virus n'est pour l'instant pas déterminée mais "les oiseaux sauvages sont considérés comme une forte possibilité", a ajouté la Commission. Dès la confirmation mercredi d'un cas de H5 hautement pathogène, les plus de 3.000 oies de l'élevage infecté ont été abattues pour empêcher la propagation du virus. Les autorités hongroises ont également mis en place les mesures prévues par les experts de l'UE en 2006, à savoir une zone de protection dans un rayon de 3 km autour de l'exploitation touchée et une zone de surveillance dans un rayon de 10 km.
Dans la zone de protection, par exemple, les volailles doivent rester enfermées et tout déplacement est interdit, sauf vers l'abattoir. Ces mesures ont été approuvées par les experts de l'UE réunis vendredi matin. Lors de cette réunion, la Commission a rappelé aux Etats membres "l'importance de continuer à appliquer les mesures de surveillance et de biosécurité pour minimiser le plus possible les risques".
Entre la fin 2005 et l'été 2006, 13 pays de l'UE -- sans parler de la Roumanie, qui n'y était pas encore entrée -- avaient eu à déplorer des cas de virus H5N1 sur leur territoire, le plus souvent sur des oiseaux sauvages mais aussi sur quelques volailles.
D'autres pays, sans être directement touchés, avaient tout de même vu leur marché de la volaille chuter, et l'UE avait approuvé des aides communautaires pour soutenir le secteur avicole.
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