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Normande Commentaires de l'Institut de l'Elevage sur l'indexation 2007/1

Quelques nouveautés d’origine paternelle variée mettent un peu d’animation dans un paysage normand assez calme, sans bousculade ni du côté de jeunes taureaux connus seulement sur le début de carrière de leurs filles de testage, ni du côté des plus anciens où l’on appréhende toujours l’arrivée de nombreuses filles de service.

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Les nouveaux taureaux

Même s’ils ne sont pas sans défaut, les petits nouveaux devraient trouver chaussure à leur pied… A 144 pts ISU, Space (Idris) est plein de qualités : TP, cellules, aplombs, format, musculature. Il conviendra juste de tenir compte du volume de mamelle qu’il risque de transmettre à ses filles. Résultant d’un accouplement sûrement bien raisonné, Selectis (Jacquard) dont l’ISU s’établit à 139, a évité la plupart des gènes de morphologie de son père, même s’il reste irrégulier et trop juste en vitesse de traite et aplombs. Il est par ailleurs doté d’un bel équilibre des index de production et cellules, et peut s’utiliser sur génisses (NAI=93). Rafiot (Immortel) et Ruisseau (Indiscute) naviguent dans les mêmes eaux, près de 130 pts d’ISU. Si le premier est plutôt laitier, et le second se distingue par son fort index TP, pour les autres caractéristiques, ils sont très ressemblants.

Deux fils d’Idris bien placés en index production et cellules attendront les résultats de morphologie de juin pour connaître leur sort. On note aussi l’arrivée sans éclat de deux fils de Joachim, on compte sur les suivants…

Que deviennent les taureaux précédemment indexes ?

Le climat reste serein pour les jeunes taureaux, qui conservent leurs précédentes positions. On peut signaler Racloir (143,-3) dont l’Inel perd à nouveau 4 pts (mais reste encore bien haut), et Resto (126,-3), un peu moins bon qu’annoncé en octobre en lait et morphologie. Roucoups (136,+3) et Recordar (130,-4) se reclassent suite à des évolutions de leur index production. Plafond (141,+3) s’élève un peu, et Rubafix (149,+1) reste scotché en tête du tableau, même s’il se confirme qu’on doit éviter de l’accoupler sur génisses (NAI=84).

Quelles variations d'index a l'arrivee des filles de service ?

L’évaluation génétique de la fertilité est en travaux, et il n’a finalement pas été prévu d’édition de résultats lors de cette sortie pour préciser la situation des taureaux dont certains étaient très affectés par l’indexation d’octobre. On compte beaucoup sur la nouvelle méthode pour améliorer la connaissance des aptitudes génétiques de fertilité femelle pour ces taureaux en particulier, et d’une manière générale pour les bovins laitiers.

Deux taureaux parmi les plus utilisés en 2003-2004 font les frais de l’arrivée d’informations nouvelles. Les filles de Nonante (113,-9) se révèlent un peu moins laitières et moins développées qu’annoncé par son index testage, et celles de Nephelion (115,-8), moins laitières aussi, et plus sujettes à la présences de cellules somatiques dans le lait. Sous des apparences de stabilité en synthèse, Noyalo (130,-2) cache des variations à la hausse de son index cellules (CEL=+1,5) et à la baisse de ses résultats production, mamelle et format. Au contraire, Mioche (118,=) enregistre à la fois une amélioration de son index lait et un recul de son évaluation cellules (CEL=+0,3).

Nivea (135,+5) revient à sa position de juin 2006, et pour Myosotis (95-5), très utilisé dans les élevages, c’est la déception de le voir s’écarter de plus en plus de ses valeurs de testage. En une année, avec les nouveaux apports d’informations sur ses filles, il a perdu 22 points d’ISU, touché dans toutes les composantes de l’index de synthèse. Ses compères de l’année « M », parfois bousculés en juin et en octobre, sont plutôt sages lors de cette évaluation.

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