Système fourrager Alain Huet, éleveur à Plessala (22) « Avec l’ensilage d’herbe, j’ai arrêté le chou »
Après avoir cultivé du chou fourrager pendant des années, Alain Huet l’a exclu de la ration des vaches laitières depuis qu’il a adopté un système tout herbager.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Alain Huet, Crenol, Plessala (22) |
Le chou s’intégrait mieux dans une ration à base d’ensilage de maïs
« Pendant longtemps, j’ai cultivé du chou fourrager pour le récolter et le distribuer aux vaches laitières», souligne Alain Huet. « Mais voilà dix ans que je ne fais plus du tout de maïs et il me semble que le chou s’intégrait mieux dans une ration à base d’ensilage de maïs. Dans mon nouveau système herbe, le chou fourrager ne m'apparaît plus comme un complément intéressant. Quand on peut distribuer aux vaches un ensilage d’herbe de très bonne qualité, c’est difficile de leur faire consommer autre chose», ajoute-t-il. « Ainsi aujourd’hui, en période hivernale, la ration des vaches laitières est composée d’ensilage d’herbe et de céréales produites sur la ferme. Au printemps, dès que l'herbe est suffisante, j’abandonne l’ensilage, je leur diminue les céréales jusqu’à les arrêter et elles ont du foin. Les céréales ne sont réintroduites qu’à partir du mois d’août. En matière de protéine, j’achète un complément azoté en fonction de la qualité de l’herbe. »
Un fourrage qui réclame beaucoup de pesticides
Jean-Pierre Guernion, éleveur à Hillion (22) voit quand à lui des avantages au chou fourrager. Le témoignage de Jean-Pierre Guernion, « En hiver, les vaches laitières passent deux mois dans les pâtures de chou fourrager » est à lire en cliquant Ici. |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :