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Lu dans la presse Le bœuf pour valoriser les surfaces en herbe

« Que faire de 15 ha à 18 km du siège de l'exploitation ? De l'herbe valorisée avec des bœufs ». C’est la solution retenue par Stéphane Reuzeau à Fleurigné à l'est de Fougères. C’est son expérience que présente le Paysan Breton dans un article paru le 27 octobre.

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« L'éleveur est d'abord producteur de lait (218 000 litres), mais aussi de viande avec une quinzaine de Limousines et surtout 50 à 60 bœufs et génisses vendus par an à partir d'animaux achetés », présente Paul Chauvin dans son article.

Finition en stabulation


Des animaux qui ne ressortent qu'au printemps (© Web-agri)
Les deux tiers des broutards sont achetés en fin d’été pour intégrer «  aussitôt la stabulation pour ne ressortir à l'herbe qu'au printemps ». Les animaux reçoivent alors  une alimentation à base d'ensilage d'herbe, un quart de maïs et du concentré. « Ils sont au pâturage du 15 avril jusqu'en novembre sans aucune complémentation, mais ils changent de parcelle tous les 21 à 28 jours », explique Stéphane Reuzeau au journaliste du Paysan Breton. Pour la finition en stabulation, « c'est toujours de l'ensilage d'herbe, du foin et 2 kg de concentrés (4 kg les deux derniers mois). La distribution de l'ensilage se fait à la désileuse, celle des concentrés est manuelle. Le temps passé est chiffré à 30 mns auquel il faut ajouter le paillage (15 mns/jour). »

Une marge brute/ha de 1.384 euros

« Sur la dernière année comptable, le Cergiv a calculé la production à 25.000 kg vif, soit 1.120 kg/ha. Les coûts opérationnels ont été de 0,57 euro/kg entraînant une marge brute/ha de 1.384 euros (avec primes). Les frais de bâtiment (de 2005) sont de 0,54 euro », rapporte Paul Chauvin.

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