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Normande Aucune jeune recrue ne vient détrôner Rubafix
Commentaires de l'Institut de l'élevage après la sortie d'index de juin 2006 des taureaux de race normande. Plusieurs pères contribuent au renouveau apporté par cette sortie d’index, mais aucune jeune recrue ne vient détrôner Rubafix. Parmi les taureaux intégrant des filles de service, qui étaient en majorité des fils d’Elixir, on compte plus de taureaux avantagés que de taureaux en recul. Les index fertilité connaissent des variations importantes pour certains taureaux dont les résultats d’IA de génisses et/ou de vaches arrivent en masse.
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Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d’un taureau représentent son index ISU 2006/3 et la variation par rapport à 2006/1, en tenant compte du changement de base annuel.
1- LES NOUVEAUX TAUREAUX
On ne peut pas manquer RACLOIR (HERITIER) avec un INEL de 63 pts et un index lait de plus
de 1700 kg qui portent son ISU à 147. Dommage qu’il soit digne fils de son père
pour la morphologie…Son ½ frère RAFFINEUR (135), qui est au contraire un taureau « à taux »,
ne se démarque pas vraiment de lui en morphologie. On peut les utiliser tous les deux sur génisses. La famille IDRIS s’enrichit de trois nouveaux fils bien placés en synthèse : RICORE (137),
RIXON (136) et ROTIN (136), le premier est le plus laitier, mais pas facile à utiliser en morphologie,
le second présente un bon index cellules, avec des filles longues à traire, et le troisième
est dans doute le plus homogène, avec en plus un index longévité avantageux pour un jeune taureau. Les fils de HOLLYDAYS, ROYAL HOLL (138) et ROUCOUPS (132) sont aussi dans cette zone,
avec des index production plus modestes mais équilibrés, et sont plus attirants en morphologie
et caractères fonctionnels.
de 1700 kg qui portent son ISU à 147. Dommage qu’il soit digne fils de son père
pour la morphologie…Son ½ frère RAFFINEUR (135), qui est au contraire un taureau « à taux »,
ne se démarque pas vraiment de lui en morphologie. On peut les utiliser tous les deux sur génisses. La famille IDRIS s’enrichit de trois nouveaux fils bien placés en synthèse : RICORE (137),
RIXON (136) et ROTIN (136), le premier est le plus laitier, mais pas facile à utiliser en morphologie,
le second présente un bon index cellules, avec des filles longues à traire, et le troisième
est dans doute le plus homogène, avec en plus un index longévité avantageux pour un jeune taureau. Les fils de HOLLYDAYS, ROYAL HOLL (138) et ROUCOUPS (132) sont aussi dans cette zone,
avec des index production plus modestes mais équilibrés, et sont plus attirants en morphologie
et caractères fonctionnels.
Les plus intéressants seront sans doute le fils de HOLGURA, RARMELEUC (140) pour son originalité génétique, ses aptitudes fonctionnelles et le bel équilibre de son index production,
malgré ses résultats de morphologie plutôt justes, et surtout RAISINNOIR (INDISCUTE),
dont les faiblesses sont rares.
malgré ses résultats de morphologie plutôt justes, et surtout RAISINNOIR (INDISCUTE),
dont les faiblesses sont rares.
2- QUE DEVIENNENT LES TAUREAUX PRECEDEMMENT INDEXES ?
Pas d’inquiétude pour RUBAFIX (149,+1) qui s’installe solidement au sommet de la hiérarchie normande, maintenant que ses filles sont en 2ème lactation. Ses nouvelles filles pointées le confirment dans son portrait robot, et ses index fonctionnels sont complétés d’une évaluation fertilité favorable (FER=1,0). L’ISU de PLAFOND (139,+6) s’élève grâce à une amélioration de l’index lait obtenue
avec l’arrivée de quelques nouvelles filles et des débuts de 2ème lactation, alors que ses résultats
sont en léger recul pour la morphologie de mamelle et les caractères fonctionnels.
avec l’arrivée de quelques nouvelles filles et des débuts de 2ème lactation, alors que ses résultats
sont en léger recul pour la morphologie de mamelle et les caractères fonctionnels.
Derrière eux maintenant, on rencontre REDONDO (138,-6) dont il apparaît que les filles ne réalisent pas une 2ème lactation en relation avec leur performance en 1ère. Il devient certes moins flambant
qu’à ses débuts mais reste très utilisable, d’autant que son premier index fertilité est prometteur (FER=+1,5).
qu’à ses débuts mais reste très utilisable, d’autant que son premier index fertilité est prometteur (FER=+1,5).
On note quelques mouvements chez les autres jeunes taureaux, ce qui est habituel lorsqu’ils disposent de données de testage somme toute peu nombreuses, et dont l’acquisition
n’est pas terminée. C’est le cas pour PUIT (130,+5), PETIT BOIS (127,-3) et RICARDO (133,+6).
Les plus anciens demeurent assez sages avec relativement peu d’apports de nouvelles informations. On peu juste rappeler que les données de conditions de naissance arrivent, elles, plus tôt, et indiquent qu’il faut éviter d’inséminer les génisses avec OUZOUS (FNAI=82) ce qu’on savait déjà,
et aussi avec ORPHELIN (FNAI =85).
n’est pas terminée. C’est le cas pour PUIT (130,+5), PETIT BOIS (127,-3) et RICARDO (133,+6).
Les plus anciens demeurent assez sages avec relativement peu d’apports de nouvelles informations. On peu juste rappeler que les données de conditions de naissance arrivent, elles, plus tôt, et indiquent qu’il faut éviter d’inséminer les génisses avec OUZOUS (FNAI=82) ce qu’on savait déjà,
et aussi avec ORPHELIN (FNAI =85).
3- QUELLES VARIATIONS D'INDEX A L'ARRIVEE DES FILLES DE SERVICE ?
L’arrivée des filles de service provoque parfois des perturbations. Si des mouvements s’observent
à la hausse comme à la baisse, la sortie de juin 2006 laisse une impression générale plutôt favorable. Voyons d’abord les mauvaises nouvelles : MIMOSA (117,-9), MONKEY (116,-5),
MADAGASCAR (113,-8), et MYOSOTIS (110,-8) sont en recul parce qu’ils cumulent des baisses modestes sur plusieurs composantes de l’ISU, dont les 3 caractères fonctionnels. On peut rajouter LIVAROT (106,-5) dont l’index INEL est défaillant avec 1 500 nouvelles filles et des débuts
de 2ème lactation, et LANDIGOU (125,-4), seul taureau de service vraiment affecté dans son index fertilité (il reçoit beaucoup plus d’informations IA génisses que d’IA vaches).
à la hausse comme à la baisse, la sortie de juin 2006 laisse une impression générale plutôt favorable. Voyons d’abord les mauvaises nouvelles : MIMOSA (117,-9), MONKEY (116,-5),
MADAGASCAR (113,-8), et MYOSOTIS (110,-8) sont en recul parce qu’ils cumulent des baisses modestes sur plusieurs composantes de l’ISU, dont les 3 caractères fonctionnels. On peut rajouter LIVAROT (106,-5) dont l’index INEL est défaillant avec 1 500 nouvelles filles et des débuts
de 2ème lactation, et LANDIGOU (125,-4), seul taureau de service vraiment affecté dans son index fertilité (il reçoit beaucoup plus d’informations IA génisses que d’IA vaches).
Parmi les bonnes nouvelles, on note la revalorisation par les index production et cellules
de MOQUEUR (137,+7), MANAGER (118, +7), MENDOZA (129, +6), et la stabilité
de MADISON (143,+1), MESSAGER (122,+2), MIGLOU (111,+1), MAVANA (114,-2),
et MACULA (117,+2). L’information la plus remarquable est au crédit de NINAS (133,+18) dont l’index lait devient bien plus laitier avec l’arrivée de plus 500 filles en début de 1ère lactation. La comparaison des 1ères lactations de service à celles de l’échantillon de testage (81 filles) montre qu’elles leur sont supérieures, et pour celles dont la durée est suffisante, de bonne persistance. Il bénéficie aussi d’amélioration de toutes ses autres composantes, sauf la fertilité.
de MOQUEUR (137,+7), MANAGER (118, +7), MENDOZA (129, +6), et la stabilité
de MADISON (143,+1), MESSAGER (122,+2), MIGLOU (111,+1), MAVANA (114,-2),
et MACULA (117,+2). L’information la plus remarquable est au crédit de NINAS (133,+18) dont l’index lait devient bien plus laitier avec l’arrivée de plus 500 filles en début de 1ère lactation. La comparaison des 1ères lactations de service à celles de l’échantillon de testage (81 filles) montre qu’elles leur sont supérieures, et pour celles dont la durée est suffisante, de bonne persistance. Il bénéficie aussi d’amélioration de toutes ses autres composantes, sauf la fertilité.
Avec ses 2èmes lactations de service LOBBY (145,+8)reprend en production le terrain perdu
l’an passé, et progresse en fertilité, comme LOIK (124,=) et JIOSCO (122,+2), qui en sont au même stade de l’avancement en carrière de leurs filles. LEOGRAN (124,+6) doit son redressement
au retour de son index fertilité à une valeur plus proche de celle qui s’affichait à partir de ses filles
de testage en carrière. L’observation des résultats de fertilité combinée montre que, pour ses filles devenues vaches, les nouvelles données, qui prennent le pas sur celles des génisses dans l’index fertilité publié, sont moins mauvaises que celles prises en compte lors des précédentes évaluations.
l’an passé, et progresse en fertilité, comme LOIK (124,=) et JIOSCO (122,+2), qui en sont au même stade de l’avancement en carrière de leurs filles. LEOGRAN (124,+6) doit son redressement
au retour de son index fertilité à une valeur plus proche de celle qui s’affichait à partir de ses filles
de testage en carrière. L’observation des résultats de fertilité combinée montre que, pour ses filles devenues vaches, les nouvelles données, qui prennent le pas sur celles des génisses dans l’index fertilité publié, sont moins mauvaises que celles prises en compte lors des précédentes évaluations.
Compte tenu de la corrélation entre la fertilité vache et la fertilité génisses (0,55 à 0,89
selon les races), certains taureaux sont différents pour ces deux caractères. La comparaison
de l’évolution dans le temps de la nature des informations utilisées pour l’évaluation de la fertilité montre des situations contrastées, avec des phases où les informations génisses constituent l’essentiel, même si une IA de génisse pèse 5 fois moins qu’une IA de vache pour l’évaluation.
Par ailleurs, le statut provisoire des IA récentes est susceptible de changer, lorsqu’elles pourront être vraiment sanctionnées par un vêlage ou une absence de vêlage.
selon les races), certains taureaux sont différents pour ces deux caractères. La comparaison
de l’évolution dans le temps de la nature des informations utilisées pour l’évaluation de la fertilité montre des situations contrastées, avec des phases où les informations génisses constituent l’essentiel, même si une IA de génisse pèse 5 fois moins qu’une IA de vache pour l’évaluation.
Par ailleurs, le statut provisoire des IA récentes est susceptible de changer, lorsqu’elles pourront être vraiment sanctionnées par un vêlage ou une absence de vêlage.
Exemple de la contribution des différentes natures de données dans l’index FER de LEOGRAN :
|
Index FER
|
Nb total de filles
|
Nb IA/vaches
|
IA/génisses
|
% IA récentes (résultats provisoires)
|
|
Nb
|
%
|
|||||
2003/4 :
dernier index sur échantillon de testage seul
|
-1,0
|
99
|
305
|
142
|
32 %
|
6 %
|
2005/4 :
arrivée massive d’IA de génisses de service
|
-3,1
|
8 590
|
1 752
|
12 945
|
88 %
|
45 %
|
2006/3 :
1ère année d’IA des filles de service en lactation + arrivée massive d’IA de génisses de service
|
-1,3
|
10 998
|
6 849
|
16 206
|
70 %
|
36 %
|
L’INRA prépare une amélioration de la méthode d’évaluation pour une prise en compte plus juste
des résultats d’IA récentes, avec l’association d’une probabilité au résultat selon l’ancienneté de l’IA. Ceci ne résoudra pas le problème des taureaux dont la fertilité des vaches et celle des génisses
sont différentes, mais il paraît difficile de se passer de l’information génisse qui demeure un prédicteur intéressant et surtout précoce de la fertilité vache pour la majorité des taureaux.
des résultats d’IA récentes, avec l’association d’une probabilité au résultat selon l’ancienneté de l’IA. Ceci ne résoudra pas le problème des taureaux dont la fertilité des vaches et celle des génisses
sont différentes, mais il paraît difficile de se passer de l’information génisse qui demeure un prédicteur intéressant et surtout précoce de la fertilité vache pour la majorité des taureaux.
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