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Regard sur la production caprine de Charentes-Poitou Synthèse de quelques résultats Optichèvre de 1991 à 2005

Évolution des élevages en production laitière et en alimentation.

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 Optichèvre® est le programme de gestion technico-économique développé par le BTPL.
Il et proposé comme outil de gestion technico économique, et d’animation de groupe aux producteurs caprins de ses  coopératives adhérentes.

La région Charentes-Poitou, est la première région française de production de lait de chèvre avec 200 millions de litres collectés, soit 50 % de la collecte française.
L'élevage de chèvres est en forte évolution : taille des troupeaux, performances…
L’effectif moyen des troupeaux Optichèvre a presque doublé entre 1991 et 2005.

 

Spécialisation des ateliers

L'accroissement des effectifs (+ 85 %) sans augmentation de main-d'œuvre a eu pour conséquence de faire évoluer les techniques d'élevage : bâtiments fonctionnels, mécanisation plus poussée, conduite simplifiée en lots, systèmes de traite performants

 

 

 La production par chèvre (en litres produits/chèvre et par an) est passée de 674 à 888 litres, soit une augmentation de 32 %, entre 1991 et 2005.

Depuis 15 ans, la production par chèvre, très liée aux conditions de l'année, a d'abord augmenté régulièrement, puis a connu une période de stagnation et semble repartir à l'augmentation depuis 2 ans.

 

 La production annuelle livrée par exploitation qui combine l'accroissement du cheptel et l'amélioration de la production individuelle est en forte augmentation (multipliée par 2,4, pour une production moyenne actuelle de 216 581 litres). 

 

 

 

 

 

 La proportion de lait d'automne, plus ou moins encouragée selon les besoins des laiteries, par un différentiel de prix (entre automne et printemps) a doublé. La constance de cette proportion depuis 4 ans traduit-elle une limite supérieure dans le désaisonnement de la production ?

Même si cette proportion semble arriver à un palier, la production livrée par exploitation à l'automne, donc disponible pour la transformation des laiteries, augmente toujours avec l'accroissement de la taille des ateliers

Le lait livré par les producteurs en 2005 est bien  différent du lait livré en 1991 :

Les taux Butyreux et protéiques moyens sont en augmentation constante passant respectivement de 33,0 à 36,7 g/l et de 28,7 à 32 g/l (rappelons que le standard retenu pour le prix du lait est de 33 g de TB et 28 g de TP). Le phénomène des taux butyreux très bas en cours de lactation a pratiquement disparu. L'alimentation, la génétique, la conduite d'élevage ont fait progresser le TP mais aussi le TB et le rapport TB/TP est actuellement de 1,15 donc bien adapté à la transformation fromagère. 

  Si les quantités annuelles totales de ration augmentent (de 830 à 960 kg MS Matière Sèche), en cohérence avec l'accroissement de la production, c'est la composition des rations journalières qui a connu une "révolution".

Pour diverses raisons : contraintes de travail (ensilage, affouragement), primes PAC, possibilités nouvelles de mécanisation (automates de distribution), offre de nouvelles gammes d'aliments, le profil des rations a changé, passant d'un régime du type "fourrages" (65 % de la MS) à un régime dit de "ration sèche" où la proportion de fourrages (principalement foins) est de 45 %.

La quantité de déshydratés par chèvre et par an a été multipliée pratiquement par 3. Au début de la période, les déshydratés étaient surtout de la pulpe de betterave distribuée en complément des ensilages maïs, en particulier. Actuellement les "déshydratés" sont principalement de la luzerne présentée sous formes variées ou des déshydratés du commerce spécifiques de la production caprine et en fort développement au cours des dernières années.

 

 

Les quantités de concentrés distribués/chèvre et par an ont augmenté jusqu'en 2000 et ont tendance à diminuer actuellement : ces concentrés comprennent les céréales auto-consommées ou achetées, les concentrés du commerce et les minéraux. L'incorporation du maïs grain s'est généralisée.

 

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