Grippe aviaire Les réseaux de surveillance du parc de Camargue "rassurés"
Les deux réseaux de surveillance des oiseaux du parc régional de Camargue, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et la Tour du Valat, se sont montré rassurés lundi quant au risque de découvrir un cas de grippe aviaire sur leur territoire, a-t-on appris auprès du directeur du parc.
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Selon Didier Olivery, sur 1.500 oiseaux analysés à ce jour, 5% présentaient des cas de grippe mais aucun n'était porteur du virus H5N1. "C'est plutôt rassurant", a déclaré M. Olivery, à l'issue d'une réunion des deux réseaux qui font le point régulièrement sur la situation en Camargue. "La Camargue a été identifiée comme le site le plus à risque de France parce qu'un million d'oiseaux migrateurs y transitent, or on constate le contraire", a déclaré M. Olivery.
Le directeur du parc explique ce constat par deux facteurs: "Il n'y a aucun site d'élevage intensif de volailles sur les 100.000 hectares du parc, qui compte par ailleurs une très faible densité de population". Un nouveau pic de migration venu d'Afrique est attendu mi-avril, "mais pas de canards", l'un des principaux réservoirs du virus H5N1, a précisé M. Olivery, ajoutant que le parc continuait de renforcer son réseau de surveillance.
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