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OMC Christine Lagarde veut refuser un Yalta agricole imposé par les USA et le Brésil

L'Union européenne doit refuser que le cycle de négociations de Doha à l'OMC se limite à un "Yalta pour le commerce agricole", imposé par une "alliance improbable" entre les États-Unis et le Brésil, a affirmé le 30 janvier à Bruxelles Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur dans le gouvernement français.

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"Nous ne devons accepter aucune réduction dans la portée de la négociation", a-t-elle poursuivi, négociation qui concerne également les produits industriels et les services. "L'UE et la France comprennent et acceptent qu'elles doivent offrir un accès au marché accru en agriculture", mais cet accès dépendra "des concessions de ceux qui veulent tirer avantage de ce que nous sommes capables d'offrir en agriculture", a-t-elle expliqué.

À Hong Kong, "l'Union européenne était plutôt isolée et nous l'avons tous ressenti", face à la pression des autres pays et des médias, a reconnu Christine Lagarde. "Nous devons adopter une stratégie de coalition", a-t-elle dit, jugeant que cet isolement de l'Europe était une faiblesse.

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