Grippe aviaire Stabilité des ventes de la volaille de Bresse
Les ventes de volailles de Bresse pour les fêtes de fin d'année sont équivalentes à celles de l'année dernière, malgré la crise de la grippe aviaire, s'est réjoui mardi 20 décembre Georges Blanc, président du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse (CIVB).
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"Il y a deux mois, on était très inquiets", a reconnu le chef cuisinier, qui s'exprimait à l'occasion de la "Glorieuse" de Montrevel-en-Bresse (Ain), quatrième et dernière étape d'une série de concours où les éleveurs se mesurent et évaluent l'état du marché. "Les ventes ont chuté de 15% en novembre, parce que les médias avaient créé une sorte de psychose autour de la grippe aviaire. Mais il y a eu un retour de balancier, l'aménagement des mesures de confinement dont nous avons bénéficié ont suscité beaucoup d'articles sur la qualité de nos produits", a-t-il estimé. "Aujourd'hui, il n'y a pas de problème d'écoulement de la production, et les cours sont équivalents à ceux de l'année dernière", a-t-il expliqué.
Depuis le 25 octobre, le gouvernement a imposé des mesures de confinement aux élevages de volailles dans 26 départements, parmi lesquels l'Ain, qui fait partie avec la Saône-et-Loire et une partie du Jura de la zone de production des volailles de Bresse, les seules à bénéficier d'une Appellation d'origine contrôlée (AOC). Par dérogation préfectorale, les volailles de Bresse sont cependant autorisées à sortir en plein air de 14H00 à la tombée de la nuit. "Les mesures de confinement n'ont pas altéré la qualité", a insisté Georges Blanc, précisant que les volailles produites spécialement pour les fêtes de fin d'année, chapons et poulardes en tête, devaient de toute manière être rentrées deux mois avant leur abattage pour prendre du poids.
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