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Veaux aux anabolisants Trois professionnels du Sud-Ouest relâchés

Trois des sept professionnels de la filière bovine du Sud-Ouest qui avaient été maintenus en garde à vue vendredi à Pau dans le cadre d'une enquête sur l'usage présumé d'anabolisants pour l'élevage de veaux, ont été libérés, a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie.

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Les quatre autres professionnels, qui se trouvaient également en garde à vue depuis la vague d'interpellations menée jeudi par la gendarmerie, seront présentés lundi au juge d'instruction Anne-Marie Bellot, du pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris, selon la même source.

Vendredi soir, le procureur de la République de Paris avait annoncé dans un communiqué le transfèrement des quatre personnes, ainsi que les premiers résultats des analyses qui "ont révélé que les produits saisis lors des perquisitions dans les élevages, étaient bien des promoteurs de croissance (stéroïdes anabolisants), dont l'administration aux animaux destinés à l'alimentation humaine est interdite".

Au total, 12 "éleveurs et marchands de bestiaux" avaient été arrêtés jeudi matin dans les départements du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques par une centaine de gendarmes, assistés de membres de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP).

Dans le cadre de cette enquête, six personnes ont été également interpellées "simultanément" en Espagne par la Guardia Civil, a indiqué samedi la gendarmerie sans donner plus de précisions. De nombreux produits, parfois inconnus des vétérinaires français ou stockés dans des flacons sans étiquette, ont été saisis lors de l'opération menée dans le sud-ouest dans une vingtaine d'élevages, selon la gendarmerie. Parmi les produits découverts par les enquêteurs figuraient des produits venant de plusieurs pays européens comme l'Espagne, la Suisse, la Belgique ou les Pays-Bas, a-t-on précisé de même source.

Quelque 1.500 veaux qui se trouvaient dans ces élevages ont par ailleurs été "consignés", ce qui interdit temporairement leur abattage ou leur commercialisation, a précisé la gendarmerie. Les services de gendarmerie qui mènent cette enquête avaient été saisis en mars 2005, à la suite de contrôles des services vétérinaires dans les élevages concernés.

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