UE Blair prêt à discuter du chèque britannique si l'UE réoriente son budget
Le Premier ministre britannique Tony Blair a assuré dans un entretien paru samedi 22 octobre sa disposition à discuter du rabais britannique aux finances de l'UE si Bruxelles réoriente son budget.
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"J'ai toujours dit que je suis parfaitement disposé à discuter de ce sujet (ndlr: le rabais britannique), à condition que cela se fasse dans le contexte d'une Europe changeante", a déclaré M. Blair au quotidien libéral espagnol El Mundo paru samedi. M. Blair se dit "d'accord sur la ligne générale" proposée par la Commission européenne pour un accord financier "qui consacre un tiers du budget européen à ladite nouvelle aire, qui inclut la recherche et le développement". "C'est là que nous souhaitons parvenir à un accord: stimuler la recherche et le développement, rendre plus compétitives les universités européennes, les associer plus aux entreprises, parce que c'est ainsi que fonctionne le monde moderne", ajoute-t-il. Tony Blair réaffirme son souhait corollaire d'une réduction du poids de la la Politique agricole commune (PAC), dans le cadre d'une "réforme à long terme" du budget européen: "Je ne le dis pas de manière provocante (...). Et il est clair que cela ne peut se faire du jour au lendemain. Mais il est évident que le budget européen doit être dédié à la croissance économique et à l'emploi".
Le budget 2007-2013 avait été l'objet d'un violent affrontement lors du sommet européen en juin à Bruxelles qui s'était soldé par un échec. La Grande-Bretagne avait refusé toute réduction de son "rabais", sauf à ce qu'elle soit liée à une réduction du budget de la Pac, une idée catégoriquement rejetée par la France. Londres, qui assure la présidence tournante de l'UE, va tenter de trouver un accord sur le budget lors du sommet européen de décembre.
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