Login

Prairies Du fourrage en été !

Quelles sont les espèces fourragères qui poussent en été ? Comment combler ponctuellement le déficit de fourrage en été ? Réponses et conseils pratiques pour les semis et la fertilisation.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Certaines espèces fourragères sont capables de fournir une production d’été grâce à une adaptation aux températures élevées et leur aptitude à tolérer la sécheresse:

La mise en place de fourrages annuels d’été est un bon moyen pour reconstituer des stocks en fin d’été ou d’obtenir des surfaces pâturables en période estivale quand les prairies permanentes et les prairies temporaires fournissent peu ou pas de production.

Les plantes annuelles les mieux adaptées à cette période estivale sont des espèces à cycle court, tolérantes aux fortes températures et capables de valoriser des situations hydriques limitées.

 


nvn (© nbv)

 

L’implantation du  RGI s’effectuera un peu plus tardivement pour assurer une production de fin d’été

Le semis d’été des plantes annuelles (sorgho, moha et trèfle Alexandrie) doit intervenir le plus près de la récolte des cultures d’hiver, afin de bénéficier de l’humidité souvent encore présente dans le sol et de la forte luminosité nécessaire à leur pousse rapide. Moins résistantes aux fortes températures, l’implantation des autres espèces fourragères annuelles (Colza, navette, RGI, …) s’effectuera un peu plus tardivement pour assurer une production de fin d’été.   

 Les coûts de semences 

 Entre 30 à 70 € / Ha en fonction de l’espèce.

Le calcul de la fertilisation doit tenir compte de l’objectif de production

Pour produire 1 tonne de matière sèche les plantes fourragères ont besoin en moyenne de 25 unités d’azote, 8 unités de phosphore et 30 unités de potasse.
Le calcul de la fertilisation doit tenir compte de l’objectif de production, des reliquats sortie de culture, de la minéralisation potentielle et de la présence ou non d’une légumineuse. 

En situation de pâturage,  les fourrages annuels fournissent un fourrage bien consommé

Comme pour les espèces fourragères pérennes, la valeur nutritive des fourrages annuels est dépendante du choix de l’espèce et du stade d’exploitation.

En situation de fauche, les légumineuses annuelles (trèfle et vesces) sont bien pourvues en protéines et en énergie (0,85 UFL et 20 % de MAT) mais plutôt déficientes en fibres. Alors que les graminées annuelles moins riches en MAT sont sources de fibres dans la ration, d’où l’intérêt des associations entre ces deux familles.

En situation de pâturage,  les fourrages annuels fournissent un fourrage bien consommé et équilibré en énergie et protéines. 

 A lire aussi: Conseils de saison prairies
(Cliquez sur le titre pour y accéder)

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement