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Lu dans la presse Bruno Béchet, président de l'Upra Prim'holstein : « Quelle place pour les éleveurs ? »

Eleveur dans l'Orne, au Mesnil-Gondouin, Bruno Béchet est le nouveau président de Prim'Holstein France. Le journal agricole départemental, "L'agriculteur normand", l'a interviewé sur le retrait annoncé des centres d'insémination de l'Upra.

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Lors du dernier conseil d'administration de Prim'holstein France, le 19 avril, Bruno Béchet était élu président, le matin, en remplacement de Daniel Beugnon. Ce dernier restant toutefois dans le bureau.

En fin de journée, les centres d'insémintation annonçaient la programmation de leur retrait de l'Upra.  On a connu meilleure entrée en la matière pour une prise de fonction de cette importance, à un moment qui ne l'est pas moins. 

Surprise et déception

« Surpris et déçu par la méthode », le nouveau président souligne dans le journal "L'agriculteur normand" que « s’il y a eu souvent débat au sein de l’Upra, il n’y a jamais eu de blocage ».             

 


Bruno Béchet était le président du syndicat Prim'holstein de l'Orne.
Cet hiver, il avait cédé sa place, après 7 ans de présidence, à  Jean-Marie Desdoits, éleveur à La Chapelle Biche.  (© DR)

 

Et d’autant plus surpris qu’un travail était en cours dans le cadre de la modification du dispositif génétique français dans des « commissions où les unités de sélection étaient représentées pour travailler à ces évolutions ». Rappellons toutefois que la mise en conformité de la Loi sur l’élevage à la législation européenne, devrait rendre possible la création de plusieurs Organisme de sélection (OS).

Retrait stratégique ?

Alors, coup de bluff des unités de sélection pour faire pression sur le ministère ? Ou volonté réelle de leur part d’aboutir à la création d’un OS spécifique ? Dans ce cas avec quel implication des éleveurs ?
Bruno Béchet s’inquiète de lendemain où on verrait « des schémas de sélection où nous n’aurions pas notre mot à dire ? » et souhaite "un futur OS où les éleveurs soient partie prenante dans toutes les décisions » au risque de les voir « se désintéresser de l’insémination ». Pour le normand, « la balle est dans le camp du ministre. A lui de décider de remettre tout le monde autour de la table ou pas. »

 

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