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Jean-Michel Alory, éleveur engraisseur à La Ville Halna (22) La tonne de MS/ha conditionne la rentabilité de l’engraissement des jeunes bovins

« En jeunes bovins, le premier critère de rentabilité est la tonne de matière sèche (MS) de maïs récoltée à l’hectare », estime Jean-Michel Alory, engraisseur spécialisé à La Ville Halna (22).

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« Je suis dans une région de Bretagne où j’arrive à obtenir un maïs de bonne qualité. Aussi, ai-je tout naturellement choisi d’engraisser les taurillons à l’ensilage. Mais plus on récolte de tonnes de MS à l’hectare, plus il est concurrentiel d’engraisser le jeune bovin », témoigne l’exploitant.

« Un hectare de maïs de qualité moyenne nourrit 7 jeunes bovins (JB) », précise-t-il. « Quand on a un maïs exceptionnel, on arrive à nourrir 8 à 9 JB par hectare. Son mon atelier », continue l’éleveur, « je complémente l’ensilage de maïs avec du blé aplati dont j’adapte la quantité en fonction des résultats de l’analyse de l’ensilage de maïs : de 1 à 2,5 kg. Il est important que le grain soit seulement écrasé, surtout pas un blé farineux. La seule source alimentaire achetée à l’extérieur est le tourteau de soja, que je distribue au début à raison de 500 g/jour puis les deux derniers mois d’engraissement, je monte jusqu’à 1,5-1,7 kg jour. »

2 taurillons de plus à l'hectare

« En faisant un bon maïs ensilage, Jean-Michel Alory optimise l’engraissement du jeune bovin », précise Thierry Ofredo, technicien spécialisé en production bovine à la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor. « Nous n'avons trouvé à ce jour aucune ration qui donne de meilleures performances économiques que 50 % de maïs et 50 % de concentrés sur l’engraissement des jeunes bovins. » Jean-Michel Alory optimise encore en augmentant le pourcentage d’ensilage, faisant une économie de concentrés.

« En obtenant 13 à 14 t de MS/ha de maïs avec un taux de grains élevé, non seulement on soigne 2 taurillons de plus à l’hectare qu’avec une récolte de 10-11 t de MS, mais on réduit les concentrés. C’est en cela que le coût de la tonne de MS à l’hectare est effectivement le premier critère de rentabilité en jeune bovin », conclut Thierry Ofredo.

Pour en savoir plus : lire le témoignage complet de l'éleveur, « Jean-Michel Alory, éleveur engraisseur : 200 à 400 euros de marge brute par animal » en cliquant ICI.

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