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Insémination Genes Diffusion : « La disparition du monopole est une bonne chose »

Le groupe Genes Diffusion consacre entièrement sa lettre d'information «Gèn'Actions» publiée en février 2005, à l'évolution de la Loi sur l'élevage. Là où d'autres coopératives montrent des inquiétudes, celle de Douai y trouve plûtôt un côté positif.

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Après avoir rappellé, à travers l'Edito de Jean-Claude Pecheux, président du CIA Genes Diffusion, les récentes décisions de justice qui concernent le secteur de l'insémination bovine et le rapport de François Guillaume sur la réforme de la coopération agricole, cette lettre d'information explique :

La 4ème page est consacrée à une interview de François Desmons, directeur de Genes Diffusion, que nous reprenons ci-dessous in-extenso:

 

 

 
François Desmons, directeur du groupe Genes Diffusion. (© DR)

    

François Desmons :  « Je reste persuadé que la démonopolisation, non seulement de l'insémination, mais aussi des organismes de Contrôle laitier, des EDE, des Upra..., va permettre à l’éleveur de reprendre progressivement la main pour solliciter ensuite les différents opérateurs, soit sur leur compétence, soit sur leur relationnel, soit sur leur coût. »

Ques seront, selon vous, les principaux effets de la disparition du monopole, aussi bien au niveau national qu’au niveau local ?
« Tout d’abord, cela va accroître la concurrence en créant une certaine émulation entre les différents opérateurs. C’est une bonne chose car ceci est vecteur de remise en cause et donc de progrès. Cela va aussi impliquer une tendance globale à la baisse des tarifs et, de ce fait, une possibilité pour les meilleurs de se développer. En contrepartie, nous risquons d’assister au développement du comportement « zappeur » des clients, avec la crainte que celui-ci ne porte essentiellement sur le critère du prix, et ce au détriment de la qualité.

Au niveau national, la disparition du monopole va entraîner une remise en cause des organes nationaux de représentation et d’assistance technique. Sur le plan  local par contre, elle impliquera une poursuite des actions déjà engagées sur la baisse des coûts, le renforcement de la synergie inter-organismes et la nécessité croissante de mettre en marché des produits porteurs d’innovation. »

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Au niveau des coopératives d’insémination, comment vous préparez-vous aux évolutions qui s’annoncent ?
« Nous sommes aujourd’hui pleinement confrontés au phénomène important de réorganisation qui touche les coopératives et les unités de sélection. Dans ce cadre, chacun des acteurs cherche à atteindre une taille suffisante ainsi qu’à établir des coûts de production les plus bas possibles, afin de pérenniser son activité. Par ailleurs, nous participons aux propositions d’aménagement du dispositif génétique français, dont l’objectif vise à faciliter les synergies entre organismes, tant au plan national que local. Mais, pour nous, il est évident que c’est le plan local qui est prioritaire. »

Et l’éleveur dans tout ça ?
« Il doit être au centre de tous les dispositifs. Je reste persuadé que la démonopolisation, non seulement de l'insémination, mais aussi des organismes de Contrôle laitier, des EDE, des Upra..., va permettre à l’éleveur de reprendre progressivement la main pour solliciter ensuite les différents opérateurs, soit sur leur compétence, soit sur leur relationnel, soit sur leur coût. L’ambition qui anime le personnel de Gènes Diffusion, c’est d’être le meilleur sur chacun de ces trois points. »


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