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ESB « Premier cas au monde » d'ESB sur une chèvre

La Commission européenne a annoncé vendredi 28 janvier que le cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) identifié chez une chèvre en France était le « premier au monde ».

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« On savait que la transmission de l'ESB (à une chèvre) était possible car des tests en laboratoire l'avaient démontré », a expliqué à l'AFP Philip Tod, porte-parole du commissaire à la Santé et la Protection des consommateurs, Markos Kyprianou.

« Mais c'est la première fois qu'on détecte un cas concret sur chèvre » dans un troupeau, a précisé le porte-parole.

La Commission s'est voulue rassurante

La Commission s'est cependant voulue rassurante sur les dangers éventuels pour le consommateur.

« Bien qu'il s'agisse du premier cas de détection de l'ESB chez une chèvre à l'état naturel, des mesures de précaution destinées à protéger les consommateurs contre cette éventualité sont appliquées dans l'Union européenne depuis plusieurs années », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

« Je veux rassurer les consommateurs et leur dire que les mesures de sécurité existantes dans l'Union garantissent un très haut degré de protection », a déclaré le commissaire Kyprianou, cité dans le communiqué.

Des tests ont d'ailleurs permis « de détecter les animaux suspects de manière à pouvoir les retirer de la chaîne alimentaire, comme cela a été fait pour la chèvre concernée et le reste de son troupeau », ajoute le commissaire.

Mesures de précaution appliquées depuis plusieurs années

Bruxelles propose toutefois de les « intensifier (...) pour déterminer s'il s'agit d'un incident isolé » ou non, selon le communiqué.

Rappelant que l'alimentation des ruminants au moyen de farines de viande et d'os était généralement considérée comme le vecteur de transmission de l'ESB, la Commission a souligné que « l'interdiction de nourrir l'ensemble des ruminants avec des farines animales (avait) été étendue à tous les animaux d'élevage » en janvier 2001.

« Dans l'Union européenne, les caprins ne vivent généralement que quelques années de sorte que la majorité des caprins recensés dans l'Union européenne à ce jour sont nés après la mise en place de cette interdiction totale », a-t-elle ajouté.

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