Il a également affirmé que l'Allemagne, l'Espagne, la France et la Pologne devront fixer "les orientations" de la politique agricole de l'UE, à compter de l'adhésion de Varsovie le 1er mai à l'Europe élargie. Il a rencontré son homologue français Hervé Gaymard notamment pour cela.Sur les négociations à l'OMC, "la Pologne soutient pleinement la position de l'Union, y compris de la France", a déclaré M. Olejniczak.
Interrogé sur la question des subventions à l'exportation, il a estimé qu'"on ne peut pas traiter la négociation à l'OMC à travers un seul régime de subventions, qui n'est qu'un fragment d'un ensemble. Il faut y voir un paquet de propositions présenté par l'Union européenne". "Les subventions à la production alimentaire dans le monde prennent des formes très diverses, tout à fait différentes en Europe, aux Etats-Unis. Chaque solution proposée doit prévoir des solutions de remplacement", a-t-il ajouté.
"Au cours des dernières années, l'Europe a radicalement diminué les subventions à l'exportation. Elle a ouvert ses marchés à l'alimentation provenant des pays tiers. Mais l'Europe, c'est également la région du monde où les conditions pour la production agricole sont excellentes, où la tradition de la production agricole est très ancienne, donc toute notre action doit constamment avoir en mémoire l'agriculture européenne", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, "l'Europe tout entière a intérêt que les relations entre la Pologne, la France, l'Allemagne et l'Espagne aussi, soient excellentes en ce qui concerne l'agriculture. Ce sont les quatre pays producteurs majeurs d'aliments, ils ont une obligation d'indiquer les orientations pour l'Europe dans ce domaine", a estimé le ministre. Concernant la Politique agricole commune (PAC), "la Pologne s'inscrit dans la tendance actuelle à l'UE en ce qui concerne les aides directes". "Nous mettons en place en Pologne un nouveau dispositif, et conformément aux décisions communautaires les autres Etats membres devront également modifier le système actuel", a-t-il ajouté.
"La question clé est que toute modification de la politique agricole apporte une amélioration au fonctionnement de l'agriculture au lieu de l'étouffer", a-t-il conclu. |