Lisiers Attention aux émissions d’ammoniac et d’hydrogène sulfuré
Dans le cadre d’une communication sur le traitement des lisiers, les laboratoires Hygefac insistent sur les risques liés aux émissions d’ammoniac et d’hydrogène sulfuré en élevage de bovins. Pour les animaux (pathologies respiratoires, mammites, métrites), mais aussi pour les éleveurs. Explications de Colette Senan, des laboratoires Hygefac.
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« De nombreux vétérinaires praticiens ont constaté dans les élevages de bovins des problèmes sanitaires chroniques, en particulier pathologies respiratoires, mammites, métrites… » affirme Colette Senan, directeur scientifique et marketing des laboratoires Hygefac. « Il a été noté une corrélation entre ces pathologies et les bâtiments où l'odeur et les émissions d'ammoniac sont importantes. La qualité de l'air ambiant dans les bâtiments a été suspectée. »
Et d’expliquer : « Effectivement dans les élevages, toutes espèces confondues, le gaz majoritairement volatilisé est l'ammoniac, gaz irritant devenant caustique associé à l'eau (ou vapeur d'eau). L'ammoniac est issu de la fermentation du lisier par les bactéries anaérobies. L'autre gaz majoritaire en concentration est l'hydrogène sulfuré, gaz toxique et le plus corrélé aux odeurs avec un seuil de détection olfactif très bas (0,02 à 0,1 ppm). » Colette Senan rappelle que ces deux gaz sont responsables de pollutions, de risques et d'odeurs. L'ammoniac, émission acidifiante et eutrophisante a un fort impact sur l'écosystème (air, sol, eau). »
Accidents mortels imputables à l'hydrogène sulfuré
Elle ajoute que « l'exposition à ces deux gaz en milieu professionnel est réglementée par le ministère du travail qui admet des Valeurs limites d'exposition (VLE) et des Valeurs moyennes d'exposition (VME). Les accidents mortels dus aux émissions gazeuses en élevage sont imputables à l'hydrogène sulfuré, gaz lourd qui reste en fond de fosse, volatilisé seulement à l'agitation des lisiers (brassage, épandage). »
Pour éviter que le lisier ne durcisse, les éleveurs utilisent des pompes pour brasser le lisier. Mais Colette Senan estime que très souvent la pompe ne suffit pas, le lisier étant trop dur. Et de mettre en avant le produit Azofac proposé par son entreprise (voir article à ce sujet en cliquant ICI). D'autre part, ajoute-t-elle, « les brassages libèrent tous les gaz de fermentation qui génèrent, des risques pour la santé des éleveurs et des animaux mais également des odeurs sur le site ».
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