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Grippe aviaire Le ministère de l'Agriculture met en garde les éleveurs français de volailles, d'oiseaux et de porcs

Le ministère de l'Agriculture a invité vendredi 3 décembre les éleveurs français de volailles, d'oiseaux et de porcs à prendre des précautions pour éviter une extension de la grippe aviaire à la France et à l'Union européenne.

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La France est considérée comme indemne de l'"influenza aviaire", appelée communément grippe aviaire, une maladie infectieuse virale très contagieuse et mortelle dont la déclaration est obligatoire, selon un document publié par le ministère de l'Agriculture.

En France, les maladies liées à la circulation des virus aviaires sont "très rares et ne justifient pas l'utilisation de vaccin", estiment les experts sanitaires. Il serait cependant "possible, en cas de foyers particulièrement importants, de fabriquer en urgence un vaccin à partir de la souche en cause dans un délai de quelques mois", ont-ils précisé.

Les oiseaux migrateurs constituent un vecteur de diffusion des virus qui peuvent atteindre les élevages de volaille, avertit le ministère. Dans certaines circonstances, les virus peuvent être transmis à d'autres espèces animales, notamment le porc, et dans certains cas à l'homme.

Cependant, la transmission à l'homme est extrêmement rare, précise-t-on.

Depuis le 23 janvier, la Commission européenne a pris des mesures de protection suite aux foyers déclarés en Asie.
Elle interdit les importations d'oiseaux vivants en provenance du Cambodge, d'Indonésie, du Japon, du Laos, de la Malaisie, du Pakistan et de la République populaire de Chine, de Corée du Sud, de Thaïlande et du Vietnam.

Sont également interdites les importations de ces pays de produits issus de volailles, de gibiers à plumes d'élevage et sauvage tels que les viandes fraîches, les préparations à base de viande de ces espèces, les oeufs, et les aliments crus pour les animaux de compagnie.

Le ministère de l'Agriculture recommande de ne laisser entrer dans les exploitations que des camions et du matériel parfaitement nettoyés et désinfectés.

En cas de baisse de productivité ou de mortalité anormale, les éleveurs doivent contacter leur vétérinaire. Si un cas est confirmé, on doit procéder à l'abattage et la destruction sur place de toutes les volailles et des oeufs de l'exploitation, et à la désinfection de l'exploitation. Un vide sanitaire de 21 jours est décrété avec la mise en place de zones de protection (dans un rayon de 3 km) et de surveillance (dans un rayon de 10 km) autour de l'exploitation.

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