Jean-Marie Fabre «Opter pour la race salers était pour moi une évidence»
Eleveur dans le Cantal, Jean-Marie Fabre, adhère à l'association «Salers label rouge», lancée lors du dernier salon de l'agriculture. Témoignage d'un agriculteur, pour qui élever des Salers «est dans l'ordre naturel des choses».
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«J'ai grandi avec des Salers au quotidien, en suivant le rythme des saisons : les vêlages en fin d'hiver, précédant de peu la pousse de l'herbe au printemps, qui favorise la production de lait des mères et la croissance des jeunes veaux », explique d'emblée Jean-Marie Fabre qui précise : «lorsque mon tour est venu de prendre la tête d'une exploitation agricole, si effectivement un certain nombre de questions se sont posées, il n'y a jamais eu d'hésitation concernant le choix d'une race». |
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La race salers correspond à la vision qu'il se fait de l'élevage. De plus, «la race salers est reconnue pour ses qualités maternelles et une grande facilité de vêlage ce qui pour nous est un confort indéniable », ajoute-t-il. Les surfaces d'estives qui composent l'exploitation sont bien utilisées par les Salers, car précise-t-il «elles aiment l'espace et la forme de “liberté” qui lui est associé ». Les qualités de la race et une bonne valorisation de l'herbe «sont des éléments qui permettent une grande autonomie sur l'exploitation », ajoute encore Jean-Marie Fabre.
L'arrivée du label rouge pour les viandes salers, doit permettre selon Jean-Marie Fabre «d'officialiser des méthodes d'élevages traditionnelles » mais aussi de faire reconnaître «le savoir-faire des éleveurs de Salers».
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L'association "Salers Label Rouge" (ASLR) a pour but :
Elle a été constituée en juin 2002 et regroupe 3 bassins de production (grand ouest – grand est – massif central) |
Propos extraits du dossier de presse "Salers, une race noble"
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