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Maladies La paratuberculose bovine

La paratuberculose bovine est une maladie chronique et infectieuse qui actuellement préoccupe les éleveurs et les vétérinaires. Elle inquiète parce qu'il n'y a pas de traitement et qu'une fois déclarée, elle aboutit à la mort de l'animal. Elle inquiète d'avantage depuis l'arrêt de la commercialisation d'un vaccin sur lequel il était rassurant et confortable de pouvoir compter.

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La paratuberculose est due à une mycobactérie, mycobacterium paratuberculosis. Ce bacille apprécie les terrains humides et acides. Il est très résistant dans le milieu extérieur : il peut survivre six mois dans les rivières, neuf mois dans les mares et jusqu'à trois ans dans les bouses. Il est très difficile à combattre par les désinfectants.

La paratuberculose est une entérite infectieuse qui se traduit par une diarrhée incoercible, d'où un amaigrissement progressif pouvant entraîner la mort de la vache et une diminution de la production lactée. L'appétit et la température corporelle restent normaux.

La maladie se déclare à l'âge adulte chez les vaches de deux à cinq ans le plus souvent après le vêlage.

Mais la contamination se fait beaucoup plus tôt, deux à trois ans peuvent s'écouler entre la contamination et les premiers signes de la maladie. C'est pourquoi le nombre d'animaux excréteurs de la maladie est nettement supérieur à celui des animaux cliniquement malades.

La contamination se fait par voie orale par le léchage d'objets et de surfaces souillées, par les bouses mais aussi par les fourrages et l'eau souillée. Les bacilles pénètrent la paroi du tube digestif où ils sont capturés par des macrophages. Malgré tout, ils ne sont pas détruits et survivent ainsi.

La contamination se fait le plus souvent dans les premiers jours de vie, le veau étant très sensible au bacille. Les animaux adultes peuvent également être contaminés.

La prévention repose sur le dépistage des animaux achetés et sur une bonne hygiène lors du vêlage.

Lors de contamination avérée, le traitement antibiotique n'est pas conseillé. Rares sont les antibiotiques efficaces et les rechutes sont nombreuses, le bacille n'est jamais totalement éliminé.

Auparavant la vaccination était possible lorsque plusieurs cas cliniques étaient déclarés sur l'exploitation. Or, ce vaccin est aujourd'hui interdit car ayant trop d'effets secondaires et étant difficile à maîtriser.

Le traitement de la maladie devra donc porter sur deux points essentiels :

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