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Prix de l'acier Inquiétude des maréchaux-ferrants sur la hausse continue des cours

PARIS, 17 août 2004 - La hausse des cours mondiaux de l'acier a des répercussions sur l'activité des quelque 1.250 maréchaux-ferrants français, qui s'attendent "à être placés devant un fait-accompli" par leurs fournisseurs.

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"Nos fournisseurs ne peuvent plus nous garantir la stabilité des prix de l'acier jusqu'au 31 décembre", a indiqué Philippe Ouadhi, maréchal-ferrant, membre du bureau de la Fédération nationale des artisans et des petites entreprises en milieu rural, interrogé mardi au téléphone par l'AFP. "La maréchalerie s'inquiète des répercussions prévisibles sur la facturation dès les mois de septembre-octobre". "Tout le monde s'attend à être placé devant le fait-accompli" d'une nouvelle hausse de l'acier, a précisé M. Ouadhi.

1.250 entreprises de maréchalerie, le plus souvent artisanales, exercent en France. Ce chiffre en augmentation du fait de l'intérêt croissant le cheval de loisirs. Le ferrage des chevaux s'effectue à raison de une à deux fois par mois pour les chevaux de course et d'une une fois toute les 5 semaines environ pour les chevaux de loisirs.

Selon les professionnels interrogés par l'AFP, le ferrage coûte environ 75 euros pour un cheval de loisirs et de 100 à 150 euros pour les chevaux de course. Ceux-ci peuvent également être chaussés en aluminium. Constante depuis le début de l'année, la hausse du cours de l'acier ne devrait pas connaître de répit. D'autres voix se sont déjà élevées comme celle de la fédération française du bâtiment (FFB), selon laquelle "tout part en Chine". La Fédération des industries mécaniques a elle-aussi appelé les sidérurgistes européens à faire preuve de "responsabilité".


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