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Réforme de la Pac Relatif optimisme de Fischler et la présidence grecque

BRUXELLES, 27 mai (AFP) - La présidence grecque de l'UE et le commissaire européen à l'Agriculture Franz Fischler ont affiché mardi à Bruxelles un certain optimisme sur les chances d'arriver à un accord en juin sur la réforme de la politique agricole commune (Pac).

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A l'issue de deux jours de consultations trilatérales en "confessionnal" avec M. Fischler et chacun des ministres européens de l'Agriculture, le ministre grec Giorgios Drys a souligné lors d'une conférence de presse la "disponibilité" de tous les Etats membres "à discuter de tous les problèmes".

"On ne peut pas dire qu'il y a eu un changement majeur mais au moins tous les Etats membres se sont déclarés disposés à mettre les cartes sur la table et à travailler dans le sens d'un compromis", a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé son objectif de "clôturer" la négociation "lors de la prochaine session du Conseil à Luxembourg" à partir du 11 juin.

"La phase finale a démarré. Il nous reste à exploiter au mieux le temps qu'il nous reste pour peaufiner le paquet final. La voie vers Luxembourg est semée d'embûches mais je pense que c'est une voie tout à fait praticable", a déclaré de son côté Franz Fischler.

"Pendant ces deux jours, nous avons effectivement progressé et nous avons constaté certains mouvements de la part des Etats membres", a-t-il ajouté, en se félicitant du climat "favorable" des discussions.

"La Commission est ouverte au dialogue et ne fera pas preuve de dogmatisme", a promis le commissaire, tout en appelant à préserver la substance de sa proposition de réforme.

Les discussions sur la réforme de la PAC achoppent depuis dix mois sur l'idée de de Bruxelles de couper en 2004 le lien entre les aides directes aux agriculteurs et le niveau de leur production, d'instaurer en 2007 une dégressivité de ces aides et d'utiliser une partie des fonds dégagés pour financer des réformes futures.

Selon des sources européennes concordantes, plusieurs des Etats membres les plus farouchement opposés au découplage total, comme la France et l'Irlande, ont semblé se ranger ces deux derniers jours à l'idée d'un découplage partiel.


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