Rémi Bailhache, agriculteur et administrateur à l'APCA « Nous devons arrêter de parler technique et il faut que nous communiquions. »
Le message de Rémi Bailhache est clair. La communication est selon lui un élément capital pour l'agriculteur et l'agriculture. C'est ce a qu'il a expliqué au cours d'une intervention lors du colloque « Quels agricultures pour le 21ème siècle ? De l'agriculteur à l'entrepreneur rural » organisé par l'Institut supérieur agricole de Beauvais (Oise).
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« A partir du moment où l'on emploie le même langage on est forcément compris » argumente Rémi Bailhache, membre du Conseil d'administration de l'APCA (Association permanente des Chambres d'agriculture). Et de citer l'exemple de naturalistes et d'agriculteurs qui ne sont pas entendus pendant plusieurs années car ils ne mettaient pas les même choses sur les mots. Le conflit portait sur un marais inondé. Les choses se sont arrangés à partir du moment où chacun a expliqué ce qu'il mettait derrière le terme inondé. Une anecdote qui en dit long. |
C'est dans ce contexte que l'agriculture doit se défendre. D'où l'importance de communiquer. « L'agriculture a un coût social, l'agroalimentaire a un coup social. Et il faut que le consommateur accepte d'en payer le prix » lance Rémi Bailhache. Et d'expliquer : « Aujourd'hui je suis au taquet en coût de production. Je ne peux pas faire mieux. Ma force c'est de savoir convaincre… Le consommateur doit payer, d'une façon ou d'une autre. » |
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