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José Bové Le Conseil de Paris demande sa libération

PARIS, 8 juil (AFP) - Le Conseil de Paris a souhaité mardi qu'"une mesure de grâce présidentielle soit prise sans délai afin de prononcer la remise en liberté de José Bové".

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"S'il n'appartient pas au Conseil de Paris de mettre en cause le fondement de décisions de justice, il reste que le caractère syndical et non violent des actions conduites justifie qu'un terme soit mis à cette incarcération", indique l'exposé des motifs du voeu voté par l'ensemble de la gauche, l'UMP et l'UDF votant contre.

Le voeu avait été rédigé par l'exécutif de la mairie, qui avait repris le principe d'un voeu présenté par les Verts dont il avait adouci l'exposé des motifs.

Le texte des Verts, présenté par Sylvain Garel, affirmait que M. Bové était "victime de la politique de régression sociale et écologique du gouvernement Chirac-Raffarin-Sarkozy", soit, selon l'élu du XVIIIème arrondissement "C.R.S".

Il ajoutait que "certains des plus hauts représentants de l'Etat qui ont décidé de mettre en prison José Bové sont notoirement corrompus et ont toujours refusé de répondre aux convocations de la justice".

"M. Garel corrompt le combat de M. Bové", a rétorqué pour l'UMP Philippe Goujon, qui a parlé de termes "offensants", "outranciers" et "diffamatoires". Pour souligner leur désapprobation, les quelques autres conseillers UMP en séance ont quitté la séance avant le vote.

"Ces phrases sont moins outrancières que la façon dont a été arrêté M. Bové", affirmait alors M. Garel, retirant cependant son texte au profit de celui de l'exécutif.


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