Coches Un marché à ne pas négliger !
A l’heure où le revenu des éleveurs est mis à mal, aucune source de revenu ne peut être négligée. «Les éleveurs globalement ne s’intéressent pas assez à la rémunération de la coche», affirme Jean-Pierre Joly, directeur du MPB (marché du porc breton). Précisions...
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le marché des coches « a repris de la vigueur dans la région », explique Jean-Pierre Joly : « Sans doute que le prix de la coche a été trop bas pendant une période, ce qui a amené de nouveaux opérateurs à s’y intéresser, permettant même un cours supérieur à celui des porcs » (NDLR : jeudi 4/12/03, cours des coches à 1.044 Eu/kg contre 0.907 Eu/kg pour les porcs charcutiers)
Doté désormais de technologies nouvelles et pointues, notamment en découpe, la viande de coche est sur un marché bien spécifique. Actuellement, « il y a une réelle valorisation ce qui a permis de ramener le prix à quelque-chose de plus cohérent », indique le directeur du MPB qui précise qu’ « il existe un véritable marché avec environ 1.000 coches vendues chaque semaine au MPB ».
Malheureusement souligne-t-il , « les éleveurs ne s’intéressent pas assez à la rémunération de la coche, uniquement d’ailleurs nommée coche de réforme !». Pour le directeur du MPB, « des stratégies plus collectives pourraient certainement permettre de mieux valoriser le revenu lié aux ventes des coches ».
Pour accéder à l'ensembles nos offres :