L, V

Devant la multiplication des diarrhées néo-natales, nous constatons aussi l’augmentation des vaccinations. Celles-ci peuvent être efficaces si l’agent responsable est formellement identifié (souche de colibacille ou famille de virus) mais le nombre d’agents pathogènes est grand, et la vaccination n’est jamais une assurance tout risques. Il importe de rappeler quelques mesures préventives simples et efficaces.

Action des vaccins à administrer aux méres
	Colibacilles	Rotavirus	Coronavirus
Imocolibov	X
Scourguard 3	X	X	X
Trivacton	X	X	X
Coronippa R.C.		X	X
SCOURVAX II		X	X
Vaccins à administrer aux mères au cours de la fin de gestation (une ou deux infection(s) à quelques semaines d ’intervalle la première années. Infection unique de rappel l’année suivante).

Du bon colostrum, etrapidement !

Des apports protéiques et vitaminiques suffisants à lamère pendant la fin de gestation, complétés par un déparasitage (douves),permettront d

’obtenirun « bon colostrum », dont la teneur en immunoglobuline peut-êtremesurée par un « pèse colostrum ». Celui-ci devra être bu trèsrapidement par le veau car après 24 heures les anticorps maternels ne passantplus entre les cellules intestinales du veau, il n’yaura plus de protection. Laisser le veau avec sa mère jusqu’àla traite qui suit la naissance est une solution pratique qui augmente leschances du veau.

Après le colostrum, unallaitement hygiénique !

Que le lait soit entier ou reconstitué, il doit être offertau veau à bonne température : 40°C. Pour y arriver, surtout en hiver, ilimporte de le réchauffer (les thermo-plongeurs sont des solutions pratiques).Les seaux doivent être régulièrement nettoyés et désinfectés.

Un logement sain !

Virus et bactéries se plaisent et se multiplient dans desambiances chaudes et humides : pensez à aérer vos nurseries, à paillerabondamment et à désinfecter régulièrement les locaux.

Marc WITTERSHEIM

BTPL

Diarrhées des veaux : Prévenir vaut-mieux que Guérir ?

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