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Antibiotiques Miser sur l’analyse bactériologique pour un traitement efficace des mammites

La plupart des mammites cliniques sont légères à modérées et ne nécessitent pas forcément de traitement (ou du moins un traitement à spectre étroit pour limiter les risques d'antibiorésistance).

Les mammites sont la première source d’utilisation d’antibiotiques en élevage laitier. Pour limiter leur impact économique, réduire les traitements et gagner du temps, il faut miser sur le traitement ciblé. En lançant son outil de diagnostic bactériologique, Vetoquinol encourage les éleveurs à aller vers la précision.

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Vous êtes-vous déjà demandé pour une mammite : « cette vache avait-elle vraiment besoin de ce traitement ? », ou vous est-il déjà arrivé de remettre le lait d’une vache en traitement dans le tank ? Si les mammites font perdre beaucoup de temps aux éleveurs, elles leur coûtent aussi très cher. La détection précoce et la mise en place de traitements ciblés sont les clés pour limiter l’impact des mammites en élevage.

Seuls 8 % des éleveurs prennent la température des vaches en cas de suspicion de mammites, ce n’est pas assez !

« Dès les premiers symptômes, il faut identifier le type de mammite », recommande Patrice Ratier, responsable technique terrain pour Vetoquinol, qui différencie :

- les mammites légères à modérer (pas de différence de température, attitude normale de l’animal malgré la présence de grumeaux et d’un quartier enflé) ;

- et les mammites sévères (caractérisées par une hypothermie < 38°C ou une hyperthermie > 39°C et un changement d’attitude de l’animal : œil creux, oreilles basses, abattement, perte d’appétit, respiration accélérée, couchée, ne rumine pas…). « En cas de mammite sévère, c’est une urgence vétérinaire ! »

Un traitement ciblé pour une guérison rapide et efficace

Pour les mammites dites « non sévères », il est pertinent de réaliser une analyse bactériologique du lait afin de connaître la (ou les) bactérie(s) responsable(s) et traiter de façon ciblée. « Quand on n’a pas d’analyse, on administre un antibiotique à spectre large. Non seulement cela peut ralentir la guérison, mais en plus ça augmente les risques d’antibiorésistance. » Alors Patrice Ratier recommande : « On va commencer par administrer un anti-inflammatoire pour la soulager la vache, puis on prélèvera un échantillon de lait pour l’analyse. » Vetoquinol présentait justement cette année au Space son outil de diagnostic rapide : Mastatest.

Avec une analyse, on gagne en précision : la ou les bactéries sont identifiées et le vétérinaire peut prescrire un antibiotique à spectre étroit. Ça se joue alors entre les bactéries à Gram — et celles à Gram + : certaines n’auront même pas besoin de traitement (comme dans le cas d’une contamination par Escherichia coli) et d’autres un traitement intensif allongé (dans le cas d’une contamination par Staphylocoque doré ou Streptocoque uberis avec un comptage cellulaire élevé depuis plusieurs contrôles).

Le laboratoire de santé animale a détaillé les différents cas dans un tableau récapitulatif :

Le résultat bactériologique d'une analyse de lait permet à l'éleveur de cibler le traitement au plus juste. ( © Vetoquinol)

Retrouvez aussi dans cette vidéo la démonstration du Mastatest en fonctionnement au Space où il a reçu la mention 3 étoiles au concours Innov’Space :

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