Du haut de ses 19 ans, Sterenn Le Cam sait déjà qu’elle travaillera dans la filière bovine laitière. Actuellement étudiante en BTS au lycée de Pommerit (22), la jeune femme a eu un coup de coeur pour les vaches Prim’Holstein lors d’un stage en seconde. Depuis, cette passion ne l’a plus quittée.

Originaire de Plougonver dans les Côtes-d’Armor, Sterenn a baigné dans un environnement agricole dès son plus jeune âge, son père ayant un élevage de dindes de chair. « J’ai toujours su que je voulais travailler dehors et avec les animaux », explique Sterenn qui n’était toutefois pas attirée par la volaille. Après la classe de troisième, elle n’a pas hésité longtemps avant de s’inscrire au lycée agricole de Pommerit, à 40 km de chez elle, un établissement réputé pour la qualité de ses formations.

À la rencontre des vaches

C’est lors d’un stage en seconde qu’elle découvre sa vocation pour l’élevage laitier. Bien qu’ayant déjà côtoyé des bovins chez des voisins ou des amis, elle raconte : « Le contact avec les vaches m’a tout de suite plu ». L’attrait pour l’animal n’a pris tout son sens qu’à travers cette expérience pratique. Sterenn décide de poursuivre ses études dans cette voie, en passant un Bac STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) suivi d’un BTS Acse (Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole).

Enchaînant les stages, Sterenn confirme son penchant pour les vaches Prim’Holstein. « J’ai travaillé aussi avec la race brune, mais les Prim’Holstein, je les aime bien. Les animaux sont calmes et productifs », précise la jeune étudiante bretonne. Actuellement en deuxième année de BTS, elle a naturellement opté pour la spécialisation lait et fourrages. « Nourrir les autres, c’est un métier qui a du sens », ajoute-t-elle, fière de contribuer à un secteur essentiel pour la Bretagne et la France.

 

Multiplier les expériences, y compris à l’international

Loin de s’arrêter aux frontières de sa Bretagne natale, Sterenn cherche à élargir le champ des possibles. Son cursus implique un stage à l’étranger.
Ni une ni deux, l’étudiante choisit de partir à 15 000 km de chez elle en Australie au cours de l’été 2024. Là-bas, elle découvre la génétique bovine et la préparation des animaux pour les concours. « J’ai appris à tondre les vaches, à leur apprendre à bien marcher et à poser. C’était vraiment intéressant », raconte-t-elle. En plus de ces compétences techniques, cette immersion à l’étranger lui a permis d’améliorer son anglais, un atout précieux dans le monde professionnel.

À l’écoute de ses aspirations

Sterenn Le Cam est une jeune femme déterminée et ouverte d’esprit. Elle encourage vivement les jeunes qui, comme elle, ne viennent pas forcément d’un milieu laitier, à suivre leur instinct. « Si tu as envie, même si tu n’y connais pas grand-chose, tu peux apprendre ! », insiste-t-elle.

Le fait d’être une femme n’est pas un frein selon elle, insistant sur l’ouverture et l’entraide qui caractérisent le monde agricole, des valeurs qui lui tiennent à coeur. « J’ai toujours été bien accueillie par mes maîtres de stage ou mes employeurs. Si tu es curieux et travailleur, ça se passe bien », résume Sterenn.

Une carrière en devenir

Soutenue par sa famille, Sterenn est libre de tracer son propre chemin. Si elle et sa soeur aînée partagent un intérêt pour l’agriculture, ses frères ne suivent pas cette voie. Elle ne ressent pas de pression pour reprendre la ferme familiale, son père étant encore jeune et loin de la retraite. « C’est nous qui décidons de notre avenir », affirme-t-elle.

Pour la suite, Sterenn envisage de prolonger ses études. « Je sais que je vais continuer, mais pas encore précisément dans quel cursus », admet-elle, hésitante entre une licence ou une autre formation spécialisée. Bien que son coeur penche vers le secteur laitier, elle reste ouverte à d’autres opportunités. « Je ne ferme pas les portes, mais c’est plus le lait qui m’attire très clairement », dit-elle. Une fois ses études achevées, l’étudiante se projette dans le secteur para-agricole, comme l’insémination, avant de peut-être chercher une ferme pour s’installer. Avec son prénom qui signifie « étoile » en breton, Sterenn Le Cam est bien décidée à tracer sa voie lactée.

 

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Le Cniel
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