« Le marché continue de rapporter des achats américains de blé allemand et polonais à haut taux de protéines pour des livraisons estivales », relève notre expert Marius Garrigue sur Terre-net.
Les acheteurs US auraient, de fait, acheté 60 000 t de blé meunier originaire de l’UE la semaine dernière, selon Reuters, dont une moitié à la Pologne et l’autre à l’Allemagne et pour des teneurs comprises entre 12,5 et 13 %.
Ceci fait suite à d’autres achats de blé européens par les États-Unis ces dernières semaines, dans un contexte de climat sec dans le Midwest qui a localement fait monter les prix de la céréale.
Un achat d’environ 210 000 t a notamment été rapporté le 23 mai par des négociants européens, relaie le cabinet UkrAgroConsult, dont 150 000 t de blé polonais et 60 000 t de blé allemand.
Et si la pluie est enfin tombée dans le Midwest ces derniers jours, « ces apports risquent d’arriver trop tardivement pour relancer les potentiels des blés d’hiver US », analyse Marius Garrigue, qui évoque aussi la possibilité d’une dégradation des qualités.